« Forever Young » ils ont chanté dans les années quatre-vingt, juste à la même période où Massimo Roccoli est né. Le pilote de Rimini est l’éternel garçon de la moto italienne. Le mois dernier, il a eu trente-huit ans mais il ne pense absolument pas à prendre sa retraite. Massimo Roccoli, avec Lorenzo Lanzi et Simone Saltarelli, fait partie du clan des coureurs intemporels, avec un enthousiasme, une envie de courir et une passion qui bouge. Et bien qu’ils aient désormais près de quarante ans, voire les aient dépassés comme dans le cas de Lanzi, ils sont toujours très forts.
Massimo Roccoli est devenu cette année Vice-Champion d’Italie Supersport NG avec le Yamaha Promo Driver et vise en 2023 son septième titre de catégorie.
« Cette année, je suis monté six fois sur le podium en remportant deux courses – Massimo Roccoli raconte Corsedimoto – Je ne pouvais pas faire plus que ça. Certains de mes adversaires, comme Patacca, avaient la moitié de mon âge et ils étaient tous beaucoup plus jeunes que moi de toute façon. Ils m’ont fait transpirer et beaucoup mais me battre avec eux m’a donné une stimulation folle. C’est formidable de pouvoir être encore aussi compétitif, je m’amuse beaucoup et tant que je vais aussi vite, je ne pense pas à l’abandon ».
Y avez-vous pensé ces dernières années ?
« Oui, fin 2020 car cette année-là avait été avare de satisfaction. Puis, juste avant Noël, j’ai reçu un appel de Promo Driver. L’année dernière, j’ai bien fait de terminer le championnat à la quatrième place et cette année encore mieux, me battant pour le titre italien jusqu’à la dernière course. J’ai une excellente équipe, je continuerai avec eux en 2023 et nous essaierons de gagner ».
Vous entraînez-vous toujours comme avant ?
« Plus et mieux avec mon entraîneur, Sergio, que je remercie. Si je m’étais entraîné comme je le faisais aujourd’hui quand j’étais jeune, ma carrière sportive aurait pu être différente, voire plus enrichissante. Maintenant, j’ai aussi un partenaire à mes côtés qui me stimule, m’encourage et m’aide à suivre un régime alimentaire correct. Je suis toujours au point avec elle même quand peut-être, pendant l’hiver, j’aimerais me laisser emporter par la paresse ».
Vous verra-t-on également en Coupe du monde en tant que joker l’année prochaine ?
« Non, je ne pense pas à faire des wild-cards car j’ai déjà tellement d’engagements. Je suis également Team Manager de Roc’n’Dea et technicien fédéral de l’IMF. Avec l’équipe, nous ferons la R3 Cup, la R7 Cup, la Coupe d’Italie et le Championnat Féminin ».
Comment vous situez-vous dans le rôle de Team Manager ?
« C’est stressant mais très amusant. Dans les tests, je roule sur la piste avec les enfants et c’est magnifique. Ensuite, dans les stands, nous examinons ensemble les différents aspects et c’est une chose très positive pour eux aussi. J’ai aussi un partenaire fantastique à mes côtés dans l’équipe comme Alex De Angelis et travailler avec lui est vraiment amusant ».