Des coureurs satisfaits ou aigris à l’issue d’un GP compliqué en Thaïlande. Marc Marquez il tombe définitivement dans la première catégorie et a toutes les raisons pour cela. Il a pris un bon départ, il a rapidement rejoint les Ducatis, et pendant longtemps il a menacé Pecco Bagnaia pour la dernière marche du podium. La pluie l’a certainement aidé physiquement, il a mis le reste. C’est un autre test important pour le multiple champion de MotoGP, qui se reconstruit pas à pas. La cinquième place, toujours dans le rythme de la #63 et de Johann Zarco finalement 4ème en rentrée, vaut beaucoup.
Marc Marquez fait
Le sourire à la fin de la course vaut mille mots. Mais le pilote HRC tient à réitérer qu’il est définitivement satisfait de sa course. « Encore une fois j’ai eu un GP solide » a-t-il fait remarquer à motogp.com. « Rien de bien, mais je ne voulais pas faire d’erreur. Au début, je suis resté très calme, je pensais juste à faire chauffer les pneus. » Au premier virage, il était encore sixième derrière quatre Ducatis et Quartararo, plus tard, il a réussi à remonter et à prendre Bagnaia derrière lui. Là, cependant, son retour s’est arrêté. « Il était impossible de le surmonter » a admis Marquez. « A la fois à cause de son freinage et parce que l’accélération de la Ducati est quelque chose d’un autre monde. » Quelque chose à travailler, mais certainement pas déçu. « Un autre GP terminé, un autre week-end positif et cette fois sur le sec » a-t-il fait remarquer, faisant référence aux conditions de vendredi et de samedi. La reprise se fait avec prudence, mais avec constance.
Ducati et jeux d’équipe
Comme mentionné, une fois son rythme établi et la piste de moins en moins mouillée, Marc Marquez est revenu sur la Ducati. Ou plutôt Pecco Bagnaia, tentant de lui ravir la troisième place par la force. C’était jusqu’à ce que Johann Zarco arrive au pas de course. « C’était difficile derrière les Ducatis, puis Zarco m’a dépassé et j’ai décidé d’y rester. » Mais sans trop perdre de terrain, espérant plutôt un tête à tête tout en rouge qui pourrait lui profiter. Le pilote français de Pramac n’était pourtant pas disposé à mettre son collègue en danger, le n°93 de la maison Honda s’en est rendu compte. « Il y avait un respect particulier » en fait, a souligné Marc Marquez avec un sourire. Deux GP bouclés (sur trois) après la dernière intervention, deux courses toujours fermées non loin de la zone du podium. Au contraire, cette fois, il a également montré une petite partie du champion pugnace du passé. Une version qu’il n’a pas encore trouvée, mais le top man du HRC continue de montrer d’excellents signes. Et, si l’on veut, déjà inquiétant en vue de 2023.
Photo: motogp.com