Trois catégories mondiales, une seule bataille de championnat du monde bien définie avec trois GP à disputer. Parlons de Moto3, avec Soyez Guevara qui a désormais les deux mains sur la couronne 2022. Seules les mathématiques gardent Dennis Foggia (-49) et Sergio García (-56) en jeu, voulant également Ayumu Sasaki à -71 étant donné les 75 points encore en jeu. Mais à ce stade, seul le Majorquin d’Aspar peut perdre, à Phillip Island, il aura sa première chance de fermer les comptes. S’il n’y est pas, il aura la Malaisie et Valence pour y arriver, un bouleversement important s’impose pour changer la direction bien précise que le championnat a désormais prise. Guevara sera le 16e roi de la classe mineure actuelle, y compris également la fin 125cc. Vous souvenez-vous de tous ses prédécesseurs ? Parmi eux on compte aussi deux piliers de l’équipe Aspar, mais pas que… Passons-les tous en revue.
125cc : Nieto, Martinez, Crivillé
Il y a un nom qui brille plus dans le huitième de litre historique. Parlons de Ange Nieto, qui a rapporté à l’Espagne le plus gros butin de la catégorie, sept iris avec sa signature. Le pilote originaire de Zamora avec l’Espagnol Derbi ne régularise le farouche rival Barry Sheene qu’en 1971 lors de la dernière course.L’année suivante, il prend le meilleur sur Kent Andersson, Chas Mortimer et Börje Jansson. Il revient au sommet en 1979 avec Minarelli, cette fois avec un écart beaucoup plus net (près de 70 points) sur Maurizio Massimiani, pour marquer ensuite un super poker de couronnes. De 1981 à 1984, il est toujours le roi incontesté de la 125cc, compte tenu de l’écart substantiel constamment infligé aux premiers rivaux au classement général. Il fait à nouveau réjouir Minarelli la première année, puis donne trois pilotes mondiaux à Garelli. On arrive alors à la tête de l’actuelle équipe Aspar. En effet, en 1988, voici la satisfaction mondiale de Jorge Martínez, double pour l’Espagne puisqu’il est livré avec la marque Derbi. Quasiment un solo du champion ibérique avec 9 victoires en 11 GP au programme, ne laissant à Ezio Gianola que les deux joies restantes et aux autres que les miettes. Il brille l’année suivante Alex Criville devant Hans Spaan, le plus proche à « seulement » 14 longueurs. Suit alors une période de jeûne pour les troupes ibériques.
125cc : Alzamora, Pedrosa, Márquez et deux champions Aspar
Jusqu’en 1999 : il y pense Emilio Alzamora et pour un seul point sur Marco Melandri. La particularité est que le champion du monde espagnol devient l’un des deux cas historiques : un triomphe mondial sans même une victoire saisonnière ! En avant pour 2003 : Les jours de Pedrosa, malgré l’absence lors des deux dernières courses en raison d’une blessure aux deux chevilles, il remporte le premier champion du monde de sa carrière avec une belle marge de 57 points sur Alex De Angelis. Trois ans plus tard, la liste s’allonge avec Álvaro Bautista, clairement en triomphe et aux couleurs de l’Aspar Team ! Il est toujours pilote de l’équipe de Jorge Martínez à commander en 2009, c’est-à-dire Julien Simontandis que l’année suivante un élève d’Aki Ajo émerge, Marc Marquez (le dernier champion Derbi). En 2011, il triomphe Nico Terol, dernier roi de la 125cc ainsi qu’un autre pilote de l’équipe Aspar. Structure à laquelle l’ancien champion est étroitement lié : il s’occupe de la croissance des jeunes, il sera dès l’an prochain directeur sportif en Moto2 et Moto3 avec les adieux de Gino Borsoi (direct chez Pramac Ducati).
Moto3 : les 6 prédécesseurs de Guevara
Avec l’arrivée de la nouvelle catégorie, les Espagnols ne se sont pas vraiment défigurés. En effet, ils continuent d’enrichir le palmarès ibérique de titres mondiaux. Il y pense d’abord Maverick Viñalesqui seulement dans les dernières courses de 2013 a réussi à prendre le dessus sur ses compatriotes Alex Rins, Luis Salom et Alex Marquez. L’année suivante ce dernier sera le roi de la nouvelle catégorie, battant son adversaire Jack Miller de deux points et seulement lors de la dernière course. La marge accumulée par Joan Mir (2017) e Georges Martin (2018), tous deux en net triomphe devant des rivaux italiens. Il doit transpirer beaucoup plus Albert Arènes en 2020 : ce n’est que dans la dernière course qu’il laisse définitivement derrière lui Tony Arbolino et Ai Ogura, jumelés à seulement 4 points de retard. Le dernier sur la liste est Pierre Acosta, le super rookie capable d’imposer immédiatement son rythme, battant ainsi la concurrence. Il s’impose avec une marge sur Dennis Foggia (« aidé » par Darryn Binder dans le GP de l’Algarve), devenant le deuxième plus jeune champion du monde de tous les temps.
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