En World Superbike, le public change mais la passion reste la même. Le style narratif change aussi mais le journaliste est toujours le même “mythique” Boris Casadio, la voix officielle de l’hippodrome de Misano depuis plus de vingt ans. Au début le public était essentiellement composé de motards hyper-sportifs « durs et purs » et ses chroniques étaient plus rock, mais maintenant elles sont moins nerveuses mais plus chaleureuses, descriptives dans cent sens culturels. Boris Casadio est une encyclopédie vivante du sport automobile, il sait tout même sur le Championnat du Monde Supersport 300 Et ainsi il parvient à impliquer, enthousiasmer et enthousiasmer le grand public du Championnat du Monde Superbike.
A la fin du week-end de Misano, nous avons discuté avec lui.
« Il y a tellement d’émotions : il y a l’enthousiasme de suivre un championnat que j’ai suivi étant enfant à sa naissance et peu de temps après j’ai eu l’occasion d’en parler. Parmi les championnats que je suis, il occupe une place particulière. Parmi les nombreuses évolutions du monde du sport automobile, le Championnat du Monde Superbike est celui qui a tenté de conserver son appartenance à ses origines. Les motos avec des modèles de série destinés à la course sont toujours présentes, bien qu’aujourd’hui principalement dans des catégories corollaires comme la 300 qui est la moto qui peut être achetée chez le concessionnaire et emmenée sur la piste : même dans le Championnat du Monde Féminin, les motos sont strictement liées à production . Les Superbikes ont beaucoup évolué mais elles sont basées sur les modèles du marché.”
Le Superbike est toujours très proche de son public
« Ici, il est possible d’accéder au paddock et c’est une chose très appréciée qui rappelle la moto d’autrefois. Les initiatives sont nombreuses, l’après-course avec le paddock show où les pilotes rencontrent des passionnés qui peuvent prendre des photos et faire dédicacer des affiches.”
Le WorldSBK restera à Misano au moins jusqu’en 2029.
« Je ne peux m’empêcher d’être super heureux car c’est une formule que j’adore. Pour ceux qui aiment voir des motos sur la piste, c’est un format sympa avec les trois courses Superbike, les deux pour les autres classes, les courses supports, beaucoup de motos différentes sur la piste… il y en a vraiment pour tous les goûts ici”.
Regardez l’interview complète sur CorsedimotoTV – Photo Marzio Bondi