Luca Ottaviani se lance dans un nouveau défi. Cette année, il participera au Championnat d’Italie Supersport avec la MV Agusta F3 800 de l’équipe Extreme Racing Service. Après des années à piloter la Yamaha R6, il a décidé de changer complètement. Les inconnues ne manquent pas mais le pilote de Tavullia est chargé comme le reste de l’équipe, revenant d’une année 2022 en deçà des attentes.
« La MV Agusta est belle, rapide, agressive – raconte Luca Ottaviani à Corsedimoto – J’aime vraiment. L’équipe est splendide, ils sont très bons et je me suis tout de suite bien entendu. Nous avons fait quelques tests en Espagne en janvier mais il faisait très froid et nous n’avons pas beaucoup roulé mais à partir de fin mars nous allons beaucoup tester, à la fois à Misano et sur les différents circuits italiens ».
Des objectifs de championnat ?
« Nous avons une grande envie de revanche, moi et l’équipe. On veut essayer de rester parmi les meilleurs mais c’est difficile de parler de titre car le niveau est vraiment élevé cette année ».
Peut-être le meilleur de la dernière décennie ?
«Il y a beaucoup de coureurs qui peuvent viser le succès. Roccoli a passé les années mais il était toujours devant, Corsi est arrivé, il y avait Stirpe, Mercandelli, Bussolotti, Fuligni et d’autres. Sans oublier les jeunes joueurs qui émergent chaque année et battent parfois les plus expérimentés. Je pense que ce sera un grand championnat. »
La Ducati est-elle la moto à battre ?
« Les Panigale sont sûrement les plus effrayantes, compte tenu également de leur performance au Championnat du monde. Mais les Yamaha sont les protagonistes depuis des années, les Kawasaki vont fort… Notre objectif avec MV Agusta est de faire chier les autres ».
Comment voyez-vous MV Agusta dans le championnat du monde ?
« Dans les premières courses, on ne l’a pas beaucoup vu, je pense qu’il pourra émerger car c’est une super moto et Marcel Schroetter est un pilote vraiment fort ».
Ferez-vous également des wild-cards dans WorldSSP ?
« L’idée de les faire est là mais tout dépend de comment on va dans le CIV : il faut les mériter. Nous ne participerons au Championnat du Monde que si nous parvenons à être compétitifs dans le Championnat d’Italie ».
Sur la photo la présentation de l’équipe avec le speaker Boris Casadio.