Le caprice chromatique d’un millionnaire américain a transformé le non plus ultra de la maîtrise Ducati en une pièce unique pour le moins revisitée
Mettre la main sur une œuvre d’art est presque toujours un gage d’échec : si l’on exclut les cas rares, comme le « Gioconde avec une moustache » par Duchamp et quelques autres, il est pratiquement impossible de sortir indemne de la tentative de changer ce que l’on peut en effet définir comme « l’état de l’art ». Un risque qu’un millionnaire américain parmi les 500 heureux propriétaires du Ducati Superleggera V4.
Rouge et bleu…
Une fois la Superleggera V4 arrivée au garage, notre ami a dû remarquer la combinaison un peu risquée avec le bleu de sa Lamborghini Aventandor SVJ, décidant ainsi de changer de tenue à la Rossa di Borgo Panigale, opter pour le bleu. Alors adieu la livrée rouge et blanche Ducati, qui a laissé place au bleu des carénages avec des détails noirs et jaunes, tout comme sa Lamborghini adorée. Insatisfait, le magnat américain a décidé de colorer également les étriers de frein Brembo et d’embellir le Pirelli Diablo Supercorsa avec des bandes de la même couleur. La selle porte également le Y désormais connu sur les supercars de Sant’Agata Bolognese. Pour augmenter le feeling avec l’Aventador, l’Américain a également décidé de renommer son one-off en ajoutant un J, qui chez Lamborghini distingue les modèles les plus extrêmes.
Le résultat
Considérant le prix de 100 000 euros, l’exclusivité avec seulement 500 unités produites et surtout les nombreux motards fortunés qui auraient pu l’acheter mais sont restés hors jeu, il faudrait invoquer le retrait « forcé » du véhicule de Ducati, comme cela s’est produit (et cela se produit peut-être encore) avec ceux qui ont essayé de mettre leur touche artistique sur les déjà belles supercars de la Motor Valley.
.