Alvaro Bautista est radieux. Gagner à Barcelone a une saveur très particulière. L’as de l’équipe Ducati Aruba a renforcé son leadership au classement mondial, célébré avec parents et amis et a donné une bonne éponge à une période noire. Après l’accident de la course 2 à Magny Cours, il y a eu de nombreuses suites controversées, maintenant Alvaro Bautista a retrouvé le sourire.
« Je suis très content d’avoir gagné la course 1 – explique Alvaro Bautista – après ce qui s’était passé dans la course 2 en France, nous en avions vraiment besoin. Ce succès est quelque chose de très spécial, particulièrement à Barcelone, devant toute ma famille, mes amis et mes fans. J’avais très envie de lui offrir une victoire, surtout dans la course à domicile ».
Tu n’as pas brillé en Superpole mais tu as dominé la course. Avez-vous risqué de vous ennuyer ?
« Je n’avais pas fait une bonne qualification mais j’ai pris un bon départ et j’ai tout de suite pris de l’avance, déjà au premier virage. Je ne voulais pas trop attaquer pour ne pas user le pneu arrière mais en même temps je voulais fermer les portes, car je sentais que les autres étaient encore coincés. La situation n’était pas facile mais en quelques tours j’ai réussi à prendre une bonne marge ce qui m’a permis de rouler plus détendu. J’ai établi mon rythme, donc je me suis concentré sur la gestion des pneus et j’ai essayé de ne pas faire d’erreur. Je me suis beaucoup amusé et je suis content ».
Y a-t-il toujours le temps inconnu?
« Dans la course 1, nous avons eu de la chance avec la météo et nous espérons qu’il fera aussi beau dimanche, non seulement pour nous mais aussi pour les fans qui viendront ici. Dimanche sera une bataille, déjà depuis la Supepole Race. Maintenant il faut travailler un peu plus au niveau de l’électronique, on l’a vu surtout dans la superpole : il faut faire des progrès et quelques petits changements. Dimanche, nous essaierons d’être encore plus rapides et compétitifs ».
Quelle est la clé ?
« Pour économiser au maximum les pneus, nous avons coupé la puissance aux points les plus critiques de la piste. C’est pour ça qu’on n’a pas été brillants en Superpole : avec le pneu super tendre j’ai ouvert la manette des gaz et il n’y avait pas ce qu’il nous aurait fallu. La Superpole Race, de seulement dix tours, sera une tout autre histoire. Les autres n’auront pas de problèmes d’usure des pneus, en plus il y a plus de choix de caoutchouc super tendre, cette fois aussi pour l’avant. Dans l’échauffement, nous préparerons la course de sprint. Ça ne sera pas facile. »