Un timide rayon de soleil. L’équipe Pedercini a pris son premier point de la saison dans le Championnat du Monde Superbike à Donington. Il semble que rien mais l’équipe de Mantoue ne ferme plus la marche du classement considérant qu’Orelac Racing est toujours à zéro. Hormis la quinzième place en course-1 et la seizième en course-2, il y a eu des signes significatifs de reprise. L’équipe Pedercini a réduit l’écart avec les équipes du milieu de tableau : les temps d’Isaac Vinales ne sont plus aussi élevés qu’ils l’étaient en début de saison. Pedercini Racing se bat désormais avec toutes les autres équipes de rang inférieur, une petite consolation mais en période de famine sévère, même une tranche de pain peut être délicieuse.
“C’est agréable de rentrer d’Angleterre avec un petit point – raconte Lucio Pedercini à Corsedimoto alors qu’il rentre en Italie avec le camion de son équipe – Il faut être réaliste : pour nous déjà pouvoir se battre avec les pilotes des autres teams privés Kawasaki avec ceux de la Petronas MIE Honda est une satisfaction. Samedi dernier, nous avons fait quelques ajustements, changé certaines choses éd nous avons fait des progrès. Les progrès sont visibles et nous sommes heureux. Il faut encore filer un peu mais on peut jouer avec toutes les autres réalités de bas étage ».
Pouvez-vous viser régulièrement la zone des points ?
« Je suis honnête : si tout le monde est là, s’il n’y a pas d’abandons, c’est assez difficile pour nous et les autres d’atteindre la zone des points. En tout cas, nous travaillons dur, avec le plus grand engagement, nous n’abandonnons certainement pas. La passion, le dévouement et le désir de faire sont de première classe, je peux vous l’assurer. On fait toujours de notre mieux comme si on se battait pour gagner.”
Hormis MIE Honda, toutes les équipes les moins bien classées ont des Kawasakis privés. Comment expliquez-vous?
« Il y a un gros écart entre les deux Kawasaki d’usine et celles des équipes satellites : nous sommes tous en grande difficulté. La Maison devrait nous aider un peu plus, apporter plus de soutien sinon c’est difficile pour nous de trouver des coureurs et des sponsors. Pour l’année prochaine, je réfléchis à ce qu’il faut faire et envisage diverses possibilités. Dans un mois environ, nous comprendrons mieux quelle route prendre pour l’avenir ».



