Au Mugello, c’est le samedi de Francesco Bagnaia. Des étincelles avec Marc Marquez en Q2, pole position et record du circuit, victoire en MotoGP Sprint, troisième succès de la saison samedi. Ducati est à nouveau aux commandes et le défi avec son pote de l’Académie, Marco Bezzecchi, solide deuxième au classement et à la course sprint, s’enflamme. Sur les onze courses disputées jusqu’à présent entre Sprint et GP, Bagnaia et Bezzecchi en ont remporté 7. Dans la course longue, le résultat est de 2-2, dans le sprint Bagnaia fait la différence, avec le ‘Bez’ qui a récolté deux deuxièmes places.
Le défi du championnat du monde made in Tavullia
Dimanche, encore un beau défi entre Bagnaia et Bezzecchi, divisés au classement des pilotes MotoGP par 4 points. C’est peut-être la confirmation que le défi entre les deux élèves de Valentino Rossi sera la rengaine de ce championnat, pour le plus grand plaisir de millions de fans italiens. “Ce serait bien. Se battre avec Bez ou d’autres au final c’est pareil, mais quand on est à la maison on peut se parler. Il y a une telle relation que, si nous nous mettions en colère, nous en discuterions, résolvant tout», a souligné Francesco Bagnaia. “Je ne sais pas si combattre quelqu’un que je connais si bien est plus facile ou plus difficile. Mais j’aimerais bien que gagner devienne une habitude“.
Silence sur l’épisode avec Marquez
Le GP Desmosedici a réaffirmé sa suprématie au Mugello, avec pas moins de cinq Rouges aux cinq premières places. Derrière le duo de Tavullia se trouvent Jorge Martin, Johann Zarco et Luca Marini qui, malgré une fracture de la main, remporte le duel avec Jack Miller et Marc Marquez. La victoire ferme immédiatement dans l’œuf toute éventuelle polémique sur ce qui s’est passé avec le champion Honda en FP2. “Je ne veux pas entrer dans cette discussion, car à chaque fois je dois dire ce que je pense. Donc, je suis fatigué et je ne veux pas entrer dans cette discussion. Pas de commentaire, je ne veux pas en parler“.
Bagnaia vise un rappel
La bonne nouvelle vient aussi de sa condition physique pour le champion en titre de MotoGP : sa cheville ne lui fait pas mal quand il roule, les antalgiques n’étaient pas nécessaires. “C’est bizarre, mais ça ne me dérange pas. Je suis content. Et le poignet, oui, c’est un peu plus douloureux, mais grâce à mon kiné on fait du super boulot et honnêtement, aujourd’hui pendant la course je n’ai pas ressenti de douleur et j’allais bien“. Le spectacle sera également garanti dans quelques heures, à l’extinction des feux pour le Grand Prix d’Italie à 14h00. Il va falloir gérer le pneu médium à l’arrière, la stratégie comptera autant que la vitesse. “Au début, nous verrons un petit groupe“.
Photo : MotoGP.com
