Beaucoup d’activité dans le garage KTM lors de ces deux premiers jours d’essais MotoGP à Sepang. L’équipe autrichienne a apporté plusieurs innovations techniques et il y a beaucoup de travail à faire pour mettre en place la base du RC16 à utiliser dans la saison 2023. De plus, il y a un Jack Miller qui est aux prises avec l’adaptation à un vélo différent du GP Ducati Desmosedici auquel il était habitué depuis des années.
L’Australien n’est que 20e plus rapide au classement combiné jour1-jour2. Même s’il aime courir sur une piste mouillée, aujourd’hui la pluie a un peu gâché ses plans. Il lui aurait été utile de rouler à nouveau sur le sec pour progresser en termes de sensations et de vitesse. Dimanche sera une journée très importante, la dernière en Malaisie avant le retour en Europe. Il est essentiel de trouver des solutions qui permettent au conducteur d’être plus compétitif.
MotoGP, test de Sepang : Jack Miller reste confiant
Miller, dix-neuvième au deuxième jour des essais MotoGP à Sepang, reste optimiste malgré des chronos pas encore au rendez-vous espéré : “Le matin, la piste était assez glissante, mais je me suis plutôt bien débrouillé avec les pneus usés du vendredi. J’ai comparé les deux motos et j’ai aussi essayé le nouveau moteur pour essayer de comprendre. Dès que je me suis senti à l’aise avec l’ancien vélo, j’ai enfourché le nouveau. Je suis convaincu que nous allons dans la bonne direction. La moto roule bien, nous avons des petites choses à régler“.
L’ancien pilote Ducati est très serein, il voit que l’équipe travaille bien et a une grande confiance : “J’aurais préféré être plus haut au classement – dit à Speedweek – mais peut-être que demain ira mieux“.
Jackass heureux avec la KTM sur le mouillé
Miller est satisfait des réponses qu’il a reçues sur le mouillé de la RC16, une moto que l’on a déjà vue très rapide dans cet état : “Ce vélo a un grand potentiel sous la pluie. Oliveira a remporté deux courses l’an dernier. La KTM a une excellente maniabilité en sortie de virage sur le mouillé, elle démarre bien dès que vous ouvrez les gaz. C’est un avantage, mais sur le sec on a un point faible et là on a un problème d’accélération sur les deux lignes droites. Nous devons trouver plus d’adhérence initiale“.
L’après-midi a été productif même sur une piste mouillée, mais il a pu comprendre le comportement de la RC16 dans cette situation et le ressenti était positif. Il a toujours été un spécialiste et maintenant il a un moyen qui peut peut-être lui permettre de faire une différence encore plus grande. Le secret de la KTM est la sortie de virage, un aspect qui doit être un peu amélioré sur le sec.
Photo: Valter Magatti




