Le début officiel de la saison MotoGP 2023 approche. Du 10 au 12 février, les pilotes officiels prendront la piste pour trois jours d’essais, ils pourront tester les nouveaux prototypes issus des travaux hivernaux de l’entreprise. Mais les pilotes d’essai et les recrues entreront dans l’action du 5 au 7 février, même s’ils n’auront pas de chronométrage en temps réel. Ces entraînements, qui seront suivis d’un autre test à Portimao les 11 et 12 mars, seront le prélude à un Championnat du Monde inédit avec de gros changements dans le format du week-end…
Test officiel du Sepang Shakedown MotoGP
Un premier contact aura lieu du 5 au 7 février. Les pilotes d’essai des cinq marques pourront rouler en continu pendant ces trois jours de 10h du matin à 18h de l’après-midi (de 03h00 à 11h00 en Italie). Augusto Fernandez, seul rookie de la saison MotoGP 2023 et champion en titre de Moto2, sera également sur la piste, qui sera rejoint par Dani Pedrosa, Jonas Folger et Mika Kallio sur la KTM RC16. Pour les autres marques nous aurons Stefan Bradl (Honda), Michele Pirro (Ducati), Katsuyuki Nakasuga, Kohta Nozane et Cal Crutchlow (Yamaha), Lorenzo Savadori (Aprilia).
Le pilote d’essai Ducati, Michele Pirro, ne sera pas de la partie avec les pilotes d’usine du 10 au 12 janvier. Les équipes qui bénéficient de concessions peuvent également participer au shakedown MotoGP, donc à partir de cette année plus personne, puisqu’Aprilia doit renoncer suite aux excellents résultats de 2022. Lorenzo Savadori a pour tâche de déposer les premiers détails du RS-GP qui sera ensuite confié à Maverick Vinales et Aleix Espargarò. La nouvelle équipe satellite Aprilia RNF, qui alignera Miguel Oliveira et Raul Fernandez, disposera du prototype 2022, d’autres mises à jour pourraient arriver au cours de la saison en cours.
Le conte de Crutchlow
Du 5 au 7 février, nous verrons également sur la piste Cal Crutchlow qui a disputé six Grands Prix l’année dernière. A Sepang ces jours-ci, les températures dépassent les 30°C avec des taux d’humidité supérieurs à 80%. Une condition climatique vraiment extrême que le pilote d’essai britannique de Yamaha connaît bien. “Le problème n’est pas seulement la chaleur du moteur de notre vélo, mais aussi la chaleur qui s’échappe par l’arrière des échappements des autres vélos.“, a ajouté Crutchlow à Crash.net. “Je n’ai jamais compris pourquoi [alcuni] les gars sont toujours assis dans leur costume deux heures après la course. Dans la plupart des sports, il existe un protocole d’échauffement. Ici on se fait exploser à 1 000 degrés… Les gens ne comprennent pas que quand on roule ici c’est dur“.