Ce n’est pas encore l’heure des vacances pour le champion MotoGP Pecco Bagnaia, car après la fête Ducati à Bologne ce sera au tour de la foule dans son Chivasso. Et enfin, il sera temps de partir pour une station balnéaire avec sa Domizia, qui a souffert et a voyagé avec lui à travers le monde pendant la saison 2022. Après avoir réalisé le rêve mondial dans la catégorie reine, la prochaine étape est d’essayer d’ouvrir un cycle gagnant. La Desmosedici GP23 testée à Valence a fait une excellente impression, mais des confirmations sont attendues lors des tests ultérieurs en Malaisie et au Portugal. Mais la concurrence s’annonce féroce, jusque dans la surface, avec l’arrivée de sa compatriote Enea Bastianini.
Bagnaia planifie le cycle gagnant
Dans la deuxième partie du championnat du monde, Pecco Bagnaia a prouvé qu’il pouvait être insaisissable quand tout tourne dans le bon sens. Tant techniquement que mentalement. Jusqu’au Sachsenring, il a payé quelques retards de développement sur la Ducati GP22 et quelques faux pas psychologiques. A partir d’Assen, il ne commettait qu’une seule erreur, à Motegi, pour tenter de devancer Fabio Quartararo à quelques tours de la fin. En pleine saison MotoGP, il récupère 91 points sur le Français et lui offre un +17 au classement final, un retour inédit dans l’histoire de la Top Class. Le chapitre 2022 étant clos, il est déjà temps de penser à l’avenir. Le partage de l’usine de boîtes sera Enea Bastianini, avec quatre victoires, il est le deuxième pilote le plus titré du championnat maintenant derrière lui. L’espoir est qu’il s’agit d’une rivalité constructive, visant à les pousser tous les deux vers le haut. “D’un point de vue médiatique, Enea et moi serons les plus à l’honneur“.
Pecco et la pression du champion MotoGP
La Desmosedici GP23 est née sous une bonne étoile, les ingénieurs Ducati ne feront plus jamais les mêmes erreurs et la moto n’a pas besoin de révolutions. Les adversaires seront les noms bien connus habituels, mais Pecco Bagnaia veut aussi ajouter Miguel Oliveira”,qui peut devenir un outsider dangereux et aura une Aprilia très compétitive“. Il n’y a pas de pression du numéro un, du moins pour l’instant. On verra au début de la prochaine saison MotoGP, quand on repartira de Portimao en mars. “Être l’adversaire numéro un peut être une arme à double tranchant. Si Ducati fonctionne aussi bien que cette année, ils devront tous compter avec moi“. La curiosité est grande autour du constructeur Borgo Panigale en vue du prochain test : Gigi Dall’Igna et ses hommes vont-ils nous livrer une autre de leurs inventions ?
Marquez et ses camarades de l’Académie
Quelqu’un dit que le pilote piémontais s’est imposé facilement, grâce à un prototype nettement supérieur à ses rivaux, comme pour diminuer son talent. Le fait est qu’il y a huit Ducati en piste et il a terminé devant tout le monde. Marc Marquez a dit que Fabio Quartararo avait perdu contre le meilleur vélo… »Cela signifie que Marc a commencé à jouer à des jeux d’esprit», a rétorqué Bagnaia. “Pendant toute une année, ils ont dit que j’avais gagné parce que j’avais le meilleur vélo, mais à la fin, l’un d’eux a gagné, moi“. Avec cette Ducati Desmosedici, nous devons d’abord regarder la concurrence interne, pas seulement Enea Bastianini. Car les amis de la VR46 Academy, Luca Marini et Marco Bezzecchi, pouvaient “exploser” à tout moment. Sans oublier Franco Morbidelli, s’il retrouve le feeling avec la Yamaha M1, après un cru 2022 désastreux.