Le champion du monde Pecco Bagnaia clôture le test MotoGP de Valence avec de bonnes sensations, pilotant ce qui sera la Ducati Desmosedici GP23. De petits ajustements sans bouleverser la flèche rouge qui ont mené à la conquête de la “Triple Couronne”, mais aussi des étapes décisives dans le pipeline, comme un nouveau package aérodynamique. La 12e place du pilote Chivasso ne compte pas, il n’est pas facile de se départir des engagements et des célébrations qui ont eu lieu après la course de Valence. A tel point que, lundi, il a dû reporter de nombreux rendez-vous avec les médias, désormais épuisé après le dur examen des nerfs dans les 27 tours de dimanche.
Nouvelle coque pour Pecco Bagnaia
Bilan positif pour le pilote Ducati Corse à l’issue de la journée test Irta. “Nous avons bien commencé, l’après-midi nous avons perdu du temps, car avec le nouveau jeu de pneus, celui de l’arrière ne fonctionnait pas bien. Le premier prototype m’a donné des sensations positives, l’année dernière tout semblait parfait avec un vélo que nous n’utilisions pas alors. Nous avons travaillé pour rendre la livraison plus fluide, des petites choses pour passer l’hiver de manière plus sereine», explique Pecco Bagnaia. La Desmosedici GP23 ne sera pas une révolution, mais une évolution de la moto de championnat du monde. A commencer par l’évolution du moteur V4 qui offre une livraison plus douce et un aérodynamisme revu. “Le moteur est doux et fonctionne bien, le nouveau carénage vous fait sentir plus venteux, mais rend la moto plus maniable“.
Le numéro 1 du champion MotoGP
Le nouveau champion MotoGP revient enfin en Italie, attendu aujourd’hui et demain à Eicma, mercredi 16 novembre il sera l’invité du Quirinal et espère emmener toute l’équipe avec lui. “J’ai donné une semaine à Ducati pour faire ce qu’elle veut, puis j’éteindrai le téléphone et je me détendrai“. Pendant la trêve hivernale, il devra aussi réfléchir entre garder son numéro 63 ou appliquer le 1 sur la coque de sa Desmosedici GP23. “Je dois y penser, car tout le monde ne peut pas le porter. C’est vrai, ça met la pression, mais j’ai toujours été fasciné par ceux qui y ont couru“. Le dernier en date était un certain Casey Stoner en 2012.