Pecco Bagnaia monte sur le podium en Malaisie, un objectif qu’il visait depuis des semaines, conscient que sur ce tracé il aurait pu faire la différence. Le porte-drapeau de Gresini décroche une deuxième place qui ne lui arrache qu’un point de la très convoitée troisième place du classement. Lors de la dernière course à Valence, comptant sur le moment de défection de l’Aprilia RS-GP, avec Aleix Espargarò toujours en difficulté parmi les poursuivants, le ‘Bestia’ tentera de mettre la main sur les succulentes primes économiques en cas de top- 3 champion du monde. Voici les meilleurs moments en vidéo du GP de Malaisie
Bastianini proche du top 3
Les fantômes des commandes de l’équipe sont discutés, mais encore une fois, il n’a pas écarté son futur compagnon de boîte. Bastianini s’est retrouvé immédiatement derrière Bagnaia au départ, il l’a poursuivi comme un chien truffier, pendant trois tours il a même pris les devants, faisant sauter les leaders Ducati à l’intérieur du garage. Quelques problèmes de traction obligent Enea à baisser le rythme de quelques dixièmes, alors que Fabio Quartararo avance dangereusement… Au 14ème tour le leader du Championnat du Monde MotoGP va reprendre la tête du groupe jusqu’au drapeau à damier, un victoire bien méritée qui ne doit rien à des faveurs ou à d’éventuels ordres d’équipe.
La chute de Jorge Martin a immédiatement changé les scénarios du GP de Malaisie. “Ce n’était pas une course facile, ma stratégie était d’être prudent dans les premiers tours et de voir ce qui se passait. – explique Enea Bastianini -. Puis Jorge s’est écrasé, j’ai dit “Essayons de continuer et de prendre du rythme”. J’ai réussi à passer Pecco, puis j’ai vu que quelque chose n’allait pas, à la sortie de l’épingle je n’avais pas assez de motricité. Il m’a dépassé et dans les derniers tours j’ai essayé de rester le plus près possible de lui, mais je n’avais plus de motricité pour attaquer et prendre de la vitesse. C’est un bon podium et ça va“.
Bagnaia vers le trône du MotoGP
Une affiche de son équipe mettait bien en valeur le nom de Pecco Bagnaia… »J’ai essayé de faire ma course, clairement j’ai dû faire attention avec Pecco – ajoute le coureur de l’équipe Gresini -. Dans le dernier tour j’ai essayé de dépasser mais c’était trop risqué, j’ai quand même fait de mon mieux. Dans le tableau il y avait son écriture mais c’est normal, Ducati joue pour le titre, il y a un sens et il faut comprendre certaines situations. Ce qui est important c’est qu’on était là devant, mais quelque chose n’allait pas… Quand j’étais devant j’ai remarqué que quelque chose n’allait pas, j’ai essayé de rester devant mais je n’ai pas réussi.“.
Le challenge entre Bagnaia et Bastianini sera peut-être reporté à Valence mais c’est lors de la prochaine saison MotoGP que l’on verra certainement quelques étincelles. Dans les trois tours d’avance sur Pecco, il a peut-être ralenti dangereusement son coéquipier, mais il réévalue la thèse des observateurs extérieurs. “La course ne s’est pas endormie, j’ai essayé de gérer pour la finale, j’ai toujours gardé un œil sur le grand écran pour voir l’écart avec ceux qui étaient derrière. J’avais quelque chose dans ma poche, mais Pecco l’avait aussi. Donc la course n’était pas tellement endormie“.




