Désormais, il est devenu l’homme à battre, le plus observé en MotoGP. Pecco Bagnaia démarre à Sepang en tant que leader mondial, avec la possibilité de clôturer les comptes. Après le titre Moto2, sera-t-il aussi couronné de succès dans la catégorie reine ? Le pilote Ducati ne veut pas y penser, déterminé à éviter toute forme de pression. Une tâche difficile compte tenu de la situation mondiale après l’Australie, mais une concentration maximale est nécessaire. Fabio Quartararo joue la charge, Aleix Espargaro ne l’est pas moins, il y aura des “mines lâches”. La marge est bonne, mais pas si rassurante avec 50 points à gagner.
Bagnaia, le poids de l’histoire
En effet, les espoirs d’une nation habituée à beaucoup gagner reposent sur les épaules du pilote piémontais. Un certain temps s’est écoulé depuis la dernière couronne des coureurs dans la catégorie reine. Il faut remonter à 2009 pour trouver la dernière déclaration, signée par Valentino Rossi, le propre mentor de Bagnaia. “Pecco]Il a un grand respect pour lui, il a sauvé sa carrière” Davide Tardozzi a rappelé à ce sujet. En regardant Ducati, il faut remonter encore plus loin : 2007 avec Casey Stoner, le seul capable de faire de la magie avec la Red. Celui qui s’est installé dans le garage Ducati tout le week-end à Phillip Island, s’est engagé à donner quelques conseils aux gars en rouge… Un gros poids pour Pecco Bagnaia, capable de la meilleure remontée de tous les temps après un début de saison décidément à Être oublié. Il a maintenant la première chance d’écrire un morceau d’histoire entre ses mains. Il y a ceux qui disent qu’ils arriveront déjà à Sepang, tandis que d’autres voient le combat s’étendre jusqu’à Valence. Quelques jours et nous saurons qui aura raison.
“Il nous reste à finir le travail”
Mais ce qui a été dit pour le moment n’est qu’une hypothèse, une possibilité. Il reste encore deux GP à disputer, donc 50 points en jeu, et les 14 de Bagnaia sur Quartararo sont définitivement insuffisants pour voir grand. Sans compter que le champion en titre a “changé de perspective”, il n’a plus le poids du leader du MotoGP. Maintenant # 63 a ce “problème”, mais il fait tout ce qu’il peut pour ne pas se compliquer la vie avec ces pensées. A ses côtés sa copine et sa famille, des repères pour essayer de rester le plus serein possible. “Nous devons juste continuer à travailler comme nous l’avons toujours fait en seconde partie de saison” il a souligné. “Je suis concentré, nous devons encore finir le travail.” Dépasser à Phillip Island a certes été un tournant, mais les jeux sont encore très ouverts et Bagnaia sait qu’il ne doit rien manquer. En 2018, il a remporté le titre de champion Moto2 à Sepang… La grande opportunité n’est désormais qu’entre ses mains : le pilote italien sait bien que, comme pour toute la saison, tout dépend de lui.
Photo: motogp.com