Prêt à viser encore plus haut pour sa deuxième année en Yamaha R3 Cup. Mattia Lacasella, après avoir bouclé sa première saison (notre interview fin 2023), cette année sera au départ sous les couleurs du Roc’n’DeA équipe de Massimo Roccoli et Alex De Angelis, qui ont triomphé l’année dernière avec Alessandro Di Persio. Ce n’est donc pas un mauvais accord pour Lacasella, qui a travaillé tout l’hiver dans le but d’aplanir ses points faibles et d’arriver encore plus rechargé à la nouvelle saison. Quatre épreuves avec une seule course (28/04 Vallelunga, 12/05 Mugello, 30/06 Misano, 6/10 Misano) dans lesquelles aucune erreur n’est autorisée, mais le Romagne de 17 ans est prêt pour le renouvellement défi.
Mattia Lacasella, raconte-nous comment est né l’accord pour cette saison.
L’annonce est récente, mais nous spéculions sur cette collaboration depuis février. Je connais Massimo Roccoli depuis longtemps, nous avons commencé à parler depuis la dernière course du dernier championnat. Disons que je l’ai un peu lancé et qu’il ne s’est pas retenu. En octobre-novembre nous avons fait la demande pour faire partie de l’équipe, ils nous ont présenté le contrat et nous avons ensuite trouvé un bon accord. Je remercie Massimo et Alex De Angelis, c’est une opportunité unique. Il a juste fallu attendre pour retrouver tout le budget et heureusement nous l’avons fait, je suis vraiment content.
Votre espoir de réitérer la Yamaha R3 Cup est désormais concret.
Ce sera une saison pour affronter une autre méthode de travail. J’ai hâte d’être le 20 mars, nous ferons les premiers essais officiels à Misano : je rencontrerai mes nouveaux coéquipiers, je verrai comment fonctionne l’équipe, je roulerai sur la piste avec Massimo et Alex. C’est certainement un point avantageux pour moi, je peux apprendre beaucoup en roulant avec deux professionnels de très haut niveau.
Comment vous êtes-vous préparé jusqu’à présent ?
Je me suis beaucoup entraîné en salle, au final cet hiver nous avons réussi à rouler pas mal avec le MiniGP. Je me sens bien physiquement et surtout psychologiquement, un aspect qui a eu une énorme influence l’année dernière, c’est ce qui nous a un peu manqué. Cette année, cependant, nous avons essayé une préparation différente pour essayer de nous préparer et je me sens plutôt bien. Ensuite, les week-ends de course, les choses changent, mais la base de départ est bonne : je veux partir convaincu et motivé, nous ne sommes pas là pour participer et acquérir de l’expérience mais pour jouer pour l’acquérir.
Mattia Lacasella : outre le côté psychologique, avez-vous également constaté un défaut particulier « en piste » qui méritait d’être corrigé ?
Je dois apprendre à faire glisser davantage le vélo. Dans les virages, je dois d’abord apprendre à lâcher les freins, puis à freiner un peu plus doucement, puis à remettre l’accélérateur un peu plus tôt et à le laisser glisser un peu plus. Je n’ai pas touché aux 300 depuis la dernière course à Crémone en août. À Misano, je verrai où j’en suis et si nous avons fait le pas dont nous avions besoin, je suis excité. Nous ferons ensuite également deux jours d’essais à Vallelunga : nous n’avons pas encore décidé quand, mais cela sera utile étant donné que l’année dernière nous n’avons roulé que sur le mouillé sauf en course.
La barre monte évidemment après l’année de ses débuts dans le top 10.
Pour être honnête, ce fut un peu un fiasco. Déjà lors des premiers essais l’année dernière à Misano, nous étions en bonne position en termes de temps, puis un peu le facteur psychologique, la bagarre, les dépassements à ces vitesses… Cela a eu un peu d’influence et dans la course nous J’ai tourné plus lentement, mais la base de départ était bonne. Disons que lors de la dernière course, quelle que soit la position, j’ai toujours couru en groupe de 7-8 personnes et cela m’a fait comprendre que je pouvais le faire aussi. Le faire correctement dès le début cette année sera un plaisir pour moi et ce ne sera plus un « devoir ».
Uniquement la Yamaha R3 Cup cette année ou faites-vous autre chose aussi ?
Je n’ai que ça comme championnat, en plus je ferai quelques courses CNV, toujours dans la catégorie 190 que j’ai gagnée en 2022, pour me maintenir à l’entraînement.
Mattia Lacasella, quels sont les objectifs 2024 ?
Je ne nierai pas que j’aimerais être devant cette année. L’objectif principal, comme l’année dernière, serait d’atteindre la finale. Concernant le championnat, ce sera dur, mais nous avons peu de courses et il nous faudra la bonne combinaison : il sera important de ne pas commettre d’erreurs et d’avoir de la chance sur le plan technique, un zéro pèsera beaucoup.
Photo : Social-Mattia Lacasella