Après ses premiers pas en Superbike lors de l’épreuve humide en décembre, Remy Gardner a cette fois retrouvé un Jerez ensoleillé. Même si les températures ont été plus basses que prévu, il a tout de même eu deux journées de travail très importantes.
Le pilote australien a finalement pu piloter sa Yamaha R1 sur une piste sèche, bouclant 86 tours le jour 1 et 76 le jour 2. Il a terminé avec le dixième temps au général, un 1’39″464 qui était 1″195 plus lent par rapport à celle du leader Toprak Razgatlioglu. Et son coéquipier, Dominique Aegerter, a terminé sixième avec une marge de 271 millièmes. Le premier tour est allé aux Suisses, mais maintenant cela n’a plus d’importance. Les deux pilotes de l’équipe GYTR GRT Yamaha veulent l’emporter quand les points sont à gagner.
Superbike, test de Jerez : Gardner en veut plus
Au terme des deux jours d’essais à Jerez, Gardner s’est dit plutôt satisfait, même si son objectif est de se rapprocher des premières places : «Je suis content des progrès réalisés, nous faisons du bon travail. J’essaie de comprendre la moto et les pneus, je me sens plutôt bien et j’ai apprécié mon séjour à Jerez. Pensons maintenant à Portiamo, où nous aurons un autre test. Je suis convaincu que nous pouvons trouver d’autres améliorations et être plus rapides“.
Le champion du monde Moto2 2021 est satisfait des premières approches qu’il a eues avec la Yamaha R1 sur une piste sèche, mais il y a clairement du travail à faire pour être plus compétitif. Pas mal commencé, en attendant le prochain test à Portimao (31 janvier-1er février) pour faire d’autres progrès importants en vue du début du championnat Superbike.
Remy n’a pas profité du pneu de qualification
L’ancien pilote MotoGP a expliqué que son temps aurait pu être bien meilleur, mais avec le pneu de qualification, il n’a pas pu tourner assez vite : « J’ai essayé le SCQ, mais mon trajet n’était tout simplement pas assez bon. Quand j’ai essayé le deuxième pneu, le soleil se couchait et il faisait plus frais, en plus la roue avant vibrait. Nous sommes arrivés un peu en retard pour faire l’attaque du temps“.
A Portimao les informations recueillies en Espagne seront très utiles. Gardner travaillera avant tout sur le rythme, mais il est également important de bien dépasser le tour lancé. L’espoir est que les conditions climatiques favoriseront l’exécution normale des travaux programmés. Les tests en Europe à cette période de l’année sont toujours délicats en raison des basses températures.
Photo: GRT Yamaha