Franchissant seul la ligne d’arrivée, Nicolò Bulega fit un geste comme pour dire « allez-y, je gagne“. On a envie de polémiquer sur l’avantage de cylindrée de la Ducati V2, qui est une 1000 et joue contre la Yamaha 600. Il y en a beaucoup sur la piste, mais c’est seulement celle du pilote romagnol qui domine. Et puis il y a les limitations techniques (substantielles) imposées à Ducati par la réglementation « Next Generation ». Avec cela, ils font neuf triomphes en quinze courses, un voyage triomphal qui fait de lui le fils de l’art vers le titre mondial. Mais surtout, un passeport pour la classe supérieure en vaut la peine, presque certainement en tant que coureur officiel des Reds.
Stefano Manzi, cette fois le courage ne suffit pas
Le grand moment de forme de Nicolò Bulega a élevé la barre du Supersport. Jusqu’à il y a quelques mois, le Yamaha était le vaisseau spatial imbattable, maintenant il ne suffit plus de suivre. Stefano Manzi continue de nous le donner et aussi à cette occasion il était le seul antagoniste du dominateur. Mais la suprématie du couple Bulega-Ducati n’a jamais été remise en question, la deuxième place semblait la meilleure à laquelle Manzi pouvait aspirer. La plupart auraient pu nous offrir un podium entièrement italien, mais dans le dernier virage, Raffele De Rosa a été vu par Bahattin Sofuoglu, qui pilote de toute façon la MV Agusta. Ça tournait mal pour Yari Montella, qui à l’aube de la course s’était lancé à la poursuite de Bulega après avoir dépassé Manzi. Un lapsus a stoppé la bonne intention.