Le rugissement des moteurs et la musique disco. Racing Night était une grande fête. On n’a jamais vu autant de monde dans le paddock de Misano pour les courses nationales et peut-être, ces dernières années, pas même pour le Championnat du Monde Superbike. Une foule énorme et enthousiaste arriva au coucher du soleil et resta jusqu’après minuit. Beaucoup sont arrivés directement de la plage avec une couverture ou un peu plus. D’autres étaient habillés pour la soirée. Beaucoup de familles, des enfants curieux : un public vaste et hétéroclite avec de nombreux invités de l’équipe pour l’occasion avait tout mis en place au top. Dîners, apéritifs, bière et champagne. Le CIV brille comme jamais auparavant la nuit et atteint de nouveaux segments. Pendant la promenade dans les stands au coucher du soleil, il était presque impossible de s’éloigner des personnes présentes. Difficile de dire si quelqu’un sera passionné par le CIV ou s’il s’agira d’un simple détournement pendant les vacances en Romagne. Mais Racing Night est un format très réussi.
Les pilotes, mais surtout les mécaniciens, ont tendance à avoir une relation amour-haine avec cet événement. C’est beau, excitant, mais difficile à gérer. En effet, le staff de l’équipe est au travail de 8h du matin à 1h du matin car après la course, après avoir récupéré le vélo, il faut le vérifier pour le lendemain. Oui, il y a des temps morts mais il est impossible de se déconnecter. Entre la chaleur, la tension pour la course la plus importante de l’année, et les nombreuses heures de travail, la Racing Night est belle mais bien lourde. Entre autres, la plupart du personnel employé au CIV est semi-professionnel, la semaine ils font d’autres boulots donc ils ont du mal à suivre certains rythmes. Pour les pilotes eux-mêmes, ce n’était pas facile de gérer l’événement, une valse d’émotions.
Course 2 Superbikes
Après la victoire en course-1, Michele Pirro n’arrive pas à se reprendre dimanche et perd la tête du classement Superbike conquis dans la nuit par Lorenzo Zanetti. Le succès revient à Luca Bernardi sur Aprilia, déjà très brillant samedi soir et à son deuxième triomphe de la saison. Luca a dominé en gagnant de plus de 6 secondes. Derrière lui, un bras de fer entre Luca Vitali, Lorenzo Zanetti Alessandro Delbianco et Samuele Cavalieri qui ont terminé la course dans cet ordre et pratiquement à la photo-finish. Dixième Michele Pirro, retour après deux chutes.
Lorenzo Zanetti mène le classement avec 149 points devant Michele Pirro à 140. Luca Bernardi se rapproche et après un début de saison malchanceux, il est désormais troisième à 28 points du sommet. Les deux manches Superbike conclues seront décisives : rendez-vous au Mugello, les 2-3 septembre.