Les super champions sont comme ça, ils arrachent des records et comblent des lacunes dans le gros livre des statistiques. Alvaro Bautista n’avait jamais gagné à Donington en Superbike et ses rivaux Toprak Razgatlioglu et Jonathan Rea l’attendaient. Le but n’était pas tant de changer l’inertie d’une Coupe du monde on ne peut plus fermée désormais, mais de se remettre à gonfler la poitrine, à arrêter le rouleau compresseur. Au lieu de cela, rien à faire : Alvarito a effacé la course 1, signant le 47e triomphe avec Ducati. Cette saison c’est la 15e perle en 16e courses : du jamais vu !
Contrôle total
La course s’est déclenchée pendant une dizaine de tours. Bautista a contrecarré la pole position de Rea avec un départ fulgurant, mais le Nord-Irlandais a compensé en déclenchant quelques dépassements de créateurs de McLeans. Ensuite, cela a été fait sous Toprak, qui a glissé Alvarito et Rea, prévoyant le sixième succès britannique en sept courses. Mais c’était un feu de paille, on n’a vu qu’un peu de spectacle car le rythme initial était très lent. Toute la grille a commencé avec l’arrière moyen SC0, la solution la plus conservatrice apportée par Pirelli. Sur le nouvel asphalte, sans repères en raison de trois séances d’essais à moitié mouillées, on craignait une chute définitive. C’est pourquoi ils sont partis. Quand Bautista a compris qu’il n’y aurait pas de problèmes d’adhérence, il a changé de vitesse et… bye bye tout le monde.
Dimanche 2 juillet l’épreuve de force
La « bataille d’Angleterre » aura son épilogue avec la dispute des deux courses finales. Le matin, la Superpole Race, qui attribue douze points au vainqueur et établit les trois premiers rangs de la grille pour la course 2. Ici tous les moments de la journée, sur piste et à la télé.