Maintenant, essayez d’obtenir un Alvaro Bautista comme celui-ci. L’Espagnol lâche le trio sur l’un de ses circuits magiques, comme il l’avait fait la dernière fois à Aragon 2019, et relance le World Escape de Ducati. Le titre Superbike qui manquait depuis la très lointaine 2011 semble cette fois à portée de main, même s’il reste encore quatre manches (douze courses) à disputer. Dans les mêmes conditions météo et asphalte et avec les mêmes pneus, il était supposé que la Course 2 serait la copie conforme de la veille. En fait, pas une virgule n’a changé. Alvarito fuyait la pole qu’il avait décrochée le matin en remportant la course de sprint, prenait les rênes et augmentait progressivement son avantage. Rendez-vous à Portimao dans deux semaines.
Super Ducati, Michael Rinaldi termine le travail
Dans cette circonstance, Ducati a mis en piste un package fantasmagorique. Puissance, gestion des pneumatiques, fiabilité : rien ne manque à la Panigale V4. Michael Rinaldi a conclu le jour de grâce avec une deuxième place défendue avec ses dents contre les attaques de Toprak Razgatlioglu et Jonathan Rea : en Superbike, le jeu en équipe fonctionne même sans l’avoir commandé. Des deux challengers du championnat du monde, Rea était le plus belliqueux. Mais la Kawasaki était à la limite, alors Jonathan a commis quelques erreurs qui lui ont coûté le podium. Toprak s’est montré plus soumis, et si un pilote aussi chaud court pour limiter les dégâts, sans flashs, c’est que Yamaha a dû avoir beaucoup de soucis ce week-end.
Prochain arrêt au Portugal
Le Championnat du Monde Superbike reprendra ses droits dans deux semaines à Portimao, dans la région portugaise de l’Algarve. Par la suite le championnat proposera le triptyque final de manches extra européennes avec coup sur coup l’Argentine, l’Indonésie et l’Australie. Grande finale du 18 au 20 novembre à Phillip Island.