Le roi du Superbike est de retour : Alvaro Bautista réalise un retour étonnant et remporte avec force la Superpole Race à Assen. L’Espagnol se hisse au sommet du Championnat du Monde et prend la meilleure position sur la grille de la course 2. Nicolò Bulega a mené les débats jusqu’à un tour et demi de la fin, puis il a souffert d’une crise d’adhérence et n’a pas pu arrêter l’assaut. du champion du monde. Quelle course !
Retour à la normale
Finalement Assen nous a offert une course normale, avec du soleil et une piste sèche, même si l’asphalte est resté très froid, seulement 13°C (7°C d’air). C’est un fait important, car toute la gamme a adopté la couverture arrière SCQ, la plus douce, qui, dans des températures aussi froides, doit être gérée avec l’étrier. Bautista était le plus agressif, précis, impitoyable, mais sans compromettre l’adhérence. Il manque une ligne dans le premier tour et chute à la neuvième place. Mais il ne se décourage pas, au contraire il se lance à l’assaut avec la férocité d’un tigre. Un à un, il les a tous dépassés, ne prenant qu’une bouchée de son coéquipier Nicolò Bulega à un tour et demi de l’arrivée. Le rookie Ducati était clairement en crise, après une course menée largement en tête. Il n’y a pas eu de match.
Bautiste 60
C’est le triomphe numéro 60 pour Alvaro Bautista en grande forme. Les cinq kilos de lest ont déjà été digérés, la combinaison avec la Ducati frôle une nouvelle fois la perfection. Le podium idéal en Sprint a été complété par un Alex Lowes devenu solide avec la Kawasaki qui a encore une fois fait pleurer l’évadé Jonathan Rea. Avec la Yamaha, il a démarré fort, en tête du groupe des poursuivants de Bulega, puis a terminé cinquième, également battu par son équipier Rémy Gardner. Ici, le sextuple champion du monde a gagné 17 fois, mais aujourd’hui il est loin de ces niveaux. Est-ce que quitter Kawasaki était une erreur ? Le doute grandit de plus en plus, sans doute même dans sa tête.
Iannone combien l’alchimie est difficile
Les conditions environnementales particulières ont fait une mauvaise blague à Andrea Iannone, qui est immédiatement entré en crise, terminant la course à une décevante quinzième position. Ce week-end néerlandais, semé d’embûches et d’embûches, montre à l’ancien joueur de MotoGP à quel point le contexte du Superbike est difficile. Équilibrer l’utilisation de la gomme la plus tendre avec les conditions de l’asphalte, les températures et les réglages est une alchimie très compliquée. Il a fallu des années aux géants actuels pour apprendre à le faire, Andrea n’en est qu’à sa troisième sortie. Toprak Razgatlioglu en a également fait les frais, se montrant très agressif au départ pour ensuite retomber à la neuvième place. Dans la course 2, il partira de la troisième ligne.
Iker Lecuona hors de combat
Iker Lecuona n’a pas pris le départ, jugé inapte à revenir après le gros coup dur lors de la troisième séance d’essais samedi matin. Voici la séquence photo de l’accident. Le pilote espagnol du Honda HRC a subi une entorse au genou droit. Donc encore un lourd « zéro » dans le bilan du pilote et de l’équipe. Lecuona aura désormais tout le temps de récupérer, étant donné que le Superbike sera arrêté pendant près de deux mois : la prochaine manche aura lieu les 15 et 16 juin à Misano. Auparavant, il y aura une séance d’essais sur la piste de Crémone, les 23 et 24 mai, à laquelle participeront toutes les équipes.