Facture élevée pour la sanction administrative, mais l’excès de vitesse en Suisse est souvent une infraction pénale, qui se transforme en une facture très lourde
Nous avançons vers la fin de l’année, une période de budgets, mais aussi de projets. Parmi ceux-ci, il pourrait y avoir un beau voyage en moto et la Suisse est certainement une destination intéressante, avec stade et des paysages de 10 et des éloges, mais aussi avec l’un des systèmes de pénalité pour excès de vitesse les plus sévères de toute l’Europe. Essayons de vous dévoiler quelques secrets et de vous donner une idée de combien « l’astuce » pourrait vous coûter.
STATIONS CACHÉES ET VITESSE CRIMINELLE EXCESSIVE
Si l’on se plaint de vélox peu visibles en Italie, où le code de la route prévoit qu’ils sont signalés et non masqués, sachez que dans la plupart des autres pays ce n’est pas le cas. En Autriche par exemple, mais aussi en Suisse, les points de détection n’ont pas besoin d’être surveillés et marqués et sont presque toujours parfaitement invisibles, donc soit les limites sont respectées, soit il faut avoir un œil bionique, afin de ne pas encourir de lourdes pénalités. Ce qui les rend particulièrement sévères, c’est le fait que les amendes ne sont administratives qu’à moins de 15 km/h (dans la ville, ils montent à 20 en banlieue et à 25 km/h sur autoroute), alors en plus de l’amende, une plainte pénale est encourue. À ce stade, l’affaire devient sérieuse, car un juge décidera de la peine, qui se transforme en gros à environ 100 francs (un peu moins d’un euro) pour chaque jour d’emprisonnement, qui est monétisé, exactement comme cela se produit en Italie pour une conduite sous l’influence de l’alcool, par exemple.
Par rapport à il y a quelques années, il n’y a plus la reconnaissance du conducteur par la police italienne, qui dans le passé convoquait le conducteur pour vérifier que la photo correspondait. Ici aussi, il y a une grande différence, car si chez nous il est interdit de photographier le chauffeur, à l’étranger c’est le cliché le plus important, pouquoi cloue le coupable, avec peu de place pour y échapper. Un autre aspect qui pourrait encore augmenter le compte, le juge tiendra compte de vos revenus pour chiffrer la peine, pendant si vous êtes des récidivistes (au cours des deux dernières années), le montant est susceptible d’être un véritable drain. En effet, une peine supplémentaire et plus lourde viendra s’ajouter à la peine conditionnelle de la dénonciation précédente (de l’ordre d’au moins deux mille francs).
De quels chiffres parle-t-on ? Les montants connus sont ceux de la partie administrative, que nous rapportons en fin d’article, tandis que la partie « pénalité » qui s’ajoute en plus, est un montant qui peut commencer à partir de quelques centaines de francs et qui peut aller jusqu’à des milliers, comme mentionné. Cela nous est arrivé il y a quelques années et la « blague » de se faire pincer à plus de 80 km/h en agglomération nous a coûté environ 1 500 euros.
il y reste alorsinterdiction de conduire, lequel est cantonal et vous empêchera de reprendre le volant dans cette région de la Suisse pendant au moins 1 mois jusqu’à l’interdiction pérenne (!!). En effet, si en tant que citoyen suisse vous encourez la révocation du permis de conduire (qui doit donc être obtenu à nouveau), en tant qu’étranger vous pouvez encourir une interdiction de séjour, par exemple en dépassant la limite dans le centre habité de plus de 40 km / h. Une dernière curiosité : pour le calcul des pénalités, comme en Italie, une différence de 5% est appliquée avec un minimum de 5 km/h en moins entre la vitesse détectée et celle utilisée pour augmenter l’amende, mais pour la partie pénale il n’y a pas tout déchet. Si par hypothèse dans le centre habité vous êtes détecté à 75 km/h, vous devrez payer une pénalité administrative pour dépassement de la limite de 20 km/h (75 – 5 = 70 km/h sur la limite de 50), tandis que le juge quantifiera la pénalité pour 25 km/h de différence.
C’est compris excès de vitesse en Suisse est tout sauf une blague, voici les indications des limites et pénalités envisagées. Sur autoroute, la limite de 120 km/h est généralement en vigueur, elle descend à 100 km/h sur les voies rapides extra-urbaines, tandis que la limite générique hors agglomération est de 80 km/h. L’urbain est à 50 km/h, avec une zone « intermédiaire » avec une limite de 60 km/h. Cependant, il n’est pas rare de trouver des limites inférieures, même temporairement, par exemple en raison d’une surcharge de trafic, pour des raisons liées aux émissions détectées sur une période donnée ou pour des raisons de sécurité. Il n’est pas rare de trouver un panneau avec un message variable indiquant de ne pas dépasser 80 voire 60 km/h sur autoroute.
Et enfin voici le sanctions envisagées, avec les trois cas distincts (urbain, extra-Umbano et autoroutier), pour chaque cas :
– de 1 à 5 km/h : amende administrative de 40, 40, 20 Francs ;
– de 6 à 10 km/h : amende administrative de 120, 100, 60 Francs ;
– de 11 à 15 km/h : amende administrative de 250, 160, 120 Francs ;
– de 16 à 20 km/h : plainte pénale (urbaine), sanction administrative des Francs 240, 180 ;
– de 21 à 25 km/h : plainte pénale pour les zones urbaines et extra-urbaines, 260 francs sur autoroute ;
– à plus de 25 km/h : plainte pénale.
Les mesures administratives suivantes sont également envisagées :
Au sein des localités
Avertissement de dépassement de 16-20 km/h
Dépassement de 21-24 km/h Annulation 1 mois (minimum)
Dépassement de 25 km/h plus délai de résiliation de 3 mois (minimum)
En dehors des localités
Dépassement de 21-25 km/h avertissement
26-29 km/h dépassement 1 mois de révocation (minimum)
Dépassement de 30 km/h et plus 3 mois de révocation (minimum)
Autoroute
26-30 km/h dépassant un avertissement
31-34 km/h dépassement 1 mois d’annulation (minimum)
Dépassement de 35 km/h plus 3 mois d’annulation (minimum)
Les excès de vitesse à partir de 25 km/h en contexte urbain, de 30 km/h en zone périurbaine et de 35 km/h sur autoroute elles sont inscrites au casier judiciaire et, pendant un certain temps, figurent sur l’extrait de casier judiciaire.
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