Le Championnat d’Italie Supersport débutera dans un mois et demi mais Simone Corsi a déjà participé à cinq courses et a été forte. Pas en moto mais en athlétisme. Le pilote romain a quitté le Championnat du Monde et aborde cette nouvelle phase de sa vie avec une grande sérénité, entre famille, athlétisme, karting et essais avec la Yamaha R6. Ce n’est pas un ancien pilote, au contraire, Simone Corsi a toujours une grande envie de faire de la moto et de se lancer de nouveaux défis.
« Je suis prêt pour le championnat italien Supersport – dit Simone Corsi à Corsedimoto – ma vie aujourd’hui est plus calme, ce n’est pas aussi frénétique qu’à l’époque du Championnat du Monde, mais mon approche est la même : je m’entraîne toujours beaucoup ».
Avez-vous quitté le championnat du monde au bon moment ?
« Définitivement oui. Maintenant, j’ai deux enfants et j’ai beaucoup plus de temps pour être avec eux : ma vie a changé au meilleur moment. Je me consacre à l’athlétisme et hier j’ai gagné la catégorie dans une course près de chez moi. Je m’entraîne, je teste avec la Yamaha AltoGo et j’aime ça, ce qui n’est pas souvent arrivé ces dernières années quand je conduis une moto. J’ai des sensations très agréables avec la R6, j’ai retrouvé l’enthousiasme et l’envie de courir. Les dernières années du Championnat du Monde avaient été compliquées et j’avais un peu perdu la relance, maintenant il l’a déjà retrouvée ».
Les essais hivernaux se sont bien passés ?
« J’ai beaucoup roulé sur l’hippodrome de Levante mais il y a quelques semaines, j’ai aussi fait un test à Vallelunga, une piste où se déroulera le CIV. Massimo Roccoli était là aussi, je le connais depuis de nombreuses années mais je ne l’avais jamais rencontré sur la piste. Il va vite et c’était agréable de courir avec : il m’a beaucoup impressionné, évidemment de manière positive. Maintenant, je vais faire d’autres tests, d’abord à Crémone puis à Misano. A ce jour, les résultats sont bons et nous sommes confiants ».
Tu as l’enthousiasme d’un petit garçon.
« L’envie de piloter une moto est forte, tout comme l’envie de gagner et l’adrénaline que je ressentirai au CIV. Je pense qu’il vaut mieux participer au Championnat d’Italie Supersport en tant que protagoniste, avec une moto performante, capable de rester en tête, que de participer au Championnat du Monde sous ton. Au niveau physique, je m’entraîne comme si je courais en Moto2, je suis toujours un pilote comme je l’ai toujours été, avec encore plus de stimulations. Cette année, j’aimerais gagner le titre italien même si le niveau est élevé et que les adversaires sont tous très forts. Il y en a beaucoup qui peuvent bien faire : Roccoli, Stirpe, Ciprietti, Mercandelli, Bussolotti, Patacca mais aussi d’autres ».
Participerez-vous également à des courses de championnat du monde ?
« La chose est en cours de définition. Au départ, j’espérais faire le Championnat du Monde Supersport et suivre les deux premières manches à la télévision n’a pas été facile mais je regarde toujours devant. J’espère pouvoir faire au moins quelques courses, notamment à Misano qui est ma piste à domicile. Je n’ai pas couru à Imola depuis plus de vingt ans, mais si c’était possible, j’aimerais. Smais aussi faire quelques courses à l’étranger et demain tout le Championnat du Monde Supersport, voyons si ce sera possible ».
Photo sociale Simone Corsi