Roberto Mercandelli écoute la musique des moteurs depuis son enfance. Né en 1993 et élevé à deux pas de l’hippodrome de Monza, il est depuis des années l’un des principaux protagonistes du championnat italien Supersport. En 2023, il courra pour la troisième année consécutive sur la Yamaha R6 du Red and Black Team.
« Mon père était très passionné par les moteurs – Roberto Mercandelli raconte Corsedimoto – enfant, j’ai couru avec des karts à pédales puis je suis passé aux mini motos. Avec ceux-là je n’ai pas fait de compétitions mais seulement quelques entraînements. Puis en 2009, j’ai participé au Trophée Moriwaki et je suis essentiellement parti de là ».
Alors qu’avez-vous fait ?
« En 2010 et 2011 la R6 et depuis 2012 je fais du CIV mis à part quelques tranches internationales en Stock 600 et Stock 1000. Entre autres, en 2015 j’ai fait une course Stock en wild card et j’ai terminé 2ème derrière Toprak ».
Vous avez franchi le pas de la qualité ces dernières années. Quelle était la clé ?
« Avant, je devais toujours chasser et je n’avais jamais les vélos pour pouvoir m’exprimer au sommet. Depuis que je suis avec l’équipe Rouge et Noir, je peux viser le titre. En 2021, j’ai terminé deuxième derrière Stirpe. L’année dernière, j’étais quatrième mais j’étais le pilote qui a remporté le plus de courses : trois. Puis j’ai fait des zéros et le titre a disparu mais cette année je vais essayer de le gagner ».
Qui seront les pilotes à battre ?
« Parmi les favoris, je mettrais Massimo Roccoli qui est un pilote très expert et peu susceptible de faire des erreurs, puis Simone Corsi et Marco Bussolotti. Peut-être que des jeunes s’y joindront aussi ».
Qu’est-ce que la moto pour vous ?
« Essentiellement un passe-temps et un divertissement. Je ne suis plus un enfant et j’ai mis fin au rêve d’être pilote professionnel. Je travaille dans l’entreprise familiale qui s’occupe de la sécurité au travail et je consacre quatre-vingt-dix pour cent de mon temps à celle qui peut me garantir un avenir stable. Cependant, j’aimerais gagner le titre italien en Supersport et passer ensuite au CIV Superbike. Eh bien, j’aimerais aussi gagner dans la catégorie reine, mais de manière réaliste, je me rends compte que c’est plus difficile là-bas pour un certain nombre de raisons. »
Ferez-vous également des wild cards à la Coupe du monde cette année ?
« L’idée est de participer au moins à la course de Misano et de la faire au mieux ».