2022 a été une année intense pour Raffaele De Rosa, en tant que pilote et en tant qu’homme. Sa saison en Championnat du Monde Supersport a débuté au milieu de mille difficultés et il y a eu des moments de découragement, comme il le confiait à Corsedimoto (lire ici). Après avoir parlé de retraite, il y a eu une renaissance avec de splendides podiums. Il s’est également marié au cours de l’année et envisage maintenant 2023 avec un optimisme renouvelé.
Raffaele De Rosa, comment jugez-vous votre saison ?
« Le début a été très difficile. Nous sommes passés de Kawasaki à Ducati et c’était difficile. J’avais vraiment pensé à abandonner si les résultats ne venaient pas, comme je l’ai dit dans l’interview. Ce n’était pas une blague mais à ce moment-là j’étais vraiment démoralisé puis le tournant est venu du jour au lendemain. J’ai vécu les pires moments à Most et à Barcelone, les meilleurs dans les courses suivantes ».
Qu’est-il arrivé?
« Il a suffi de changer quelques détails dans les réglages de la moto pour que j’aie gagné en confiance, les résultats sont arrivés et tout a changé. C’était vraiment imprévisible“.
Votez pour votre saison ?
« Je me donnerais deux voix : un quatre pour la première partie et un sept pour la seconde. Je fais la moyenne et arrive à la suffisance. C’était une année particulière mais j’ai réussi à rester calme même dans les jours les plus sombres“.
2022 était-elle aussi l’année du mariage ?
« Après 13 ans ensemble, nous avons franchi cette étape et il était également sur le point de sauter à cause de ma blessure à WDW. Combien je lui ai fait subir mais elle a enduré et est toujours restée à mes côtés. Je suis également très heureux de cette étape très importante pour moi en tant qu’homme ».
Serez-vous toujours avec Ducati Orelac en World Supersport l’année prochaine ?
« Oui, avançons ensemble. Nous devons définir certains détails mais la volonté est de continuer ».
Comment avez-vous vécu le dualisme des 600 traditionnels versus les Next Generations ?
« A partir de Misano, les NG ont fait un petit pas mais les Ducatis n’ont jamais gagné de toute façon. J’ai moi-même frôlé le succès à deux reprises, mais je n’y suis pas parvenu. Les NG ont encore des limitations importantes alors que les 600 ont beaucoup plus de marge de manœuvre ».
Combattrez-vous pour le titre en 2023 ?
« Ce serait bien, mais allons-y doucement, une étape à la fois. L’essentiel est d’être compétitif dès les premières courses, après on verra ce qui se passe ».