Depuis plus d’un quart de siècle, une catégorie de motos domine les autres en Asie du Sud-Est. En termes d’audience du public, d’intérêt des constructeurs et de généreux sponsors, d’approbation des pilotes eux-mêmes. Certains d’entre eux se sont établis »spécialistes» de la série avec des contrats faramineux, d’autres ont même réussi à atterrir dans le championnat du monde MotoGP. En fait, l’Underbone, ou Cub dans certaines réalités nationales, représente pleinement le mouvement motocycliste en Asie du Sud-Est. En Malaisie (avec le Malaysian Cub Prix Championship), en Indonésie (avec deux séries concurrentes entre elles, OnePrix et MotoPrix), en Thaïlande ou encore aux Philippines, les Scooters »prototype-prépare» sont un phénomène unique en son genre. Spectacularité incluse : des combats furieux sans tabous, représentant un « Bataille royale» de deux-roues motorisés où tout (ou presque) est permis.
PHÉNOMÈNE SOUS-OSSEUX
Dans les réalités nationales avec en tête le Malaysian Cub Prix, la course Underbone/Cub sur pistes routières, les citoyens, parfois dans de vrais parkings, gardent leur essence originelle inchangée. Cependant, depuis 1996, ce type de scooter-prototype a été inclus dans le cadre de l’Asia Road Racing Championship, courant sur des pistes telles que Sepang, Buriram, Sugo et, dans un passé récent, même Suzuka. Si les scooters ont une signification négative aux yeux des motards endurcis, nous vous assurons : ils sont un régal pour les yeux. Des courses hyper spectaculaires et il y a même des idées d’un point de vue purement technique.
SCOOTER MOTOGP
Ben oui, car ce ne sont pas banalement.. des scooters. Je suis justement Sous-os et tirent leur nom de la structure en acier tubulaire du cadre. Généralement, ils peuvent être définis comme des scooters, car ils ressemblent à des prototypes avec une préparation de course exaspérée. Dans l’UB150, catégorie disputant l’ARRC, on parle de monocylindres 150cc 4 temps de 30 chevaux, résultat d’un kit de préparation qui fait monter la puissance de 12 chevaux par rapport au « la norme“. Avec réservoir sous la selle, boîte 5 ou 6 vitesses avec quickshifter, ils roulent jusqu’à des pointes de vitesse de 180 km/h. Et dans les virages, ils voyagent bien, avec des plis photoniques grâce à la disponibilité des pneus Dunlop Moto3 !
TOP PRÉPARATION
Pour ces « bombe« Le 150cc peut certainement être utilisé en préparation course. Le remplacement des pistons, des soupapes, de l’arbre à cames, de la boîte à air, de l’unité de commande électronique peut être modifié (l’acquisition de données jointe est prévue). Seule prérogative, après la dispute des qualifications, les moteurs sont scellés, évitant la préparation de vrais moteurs de qualification !
SPECTACLE SPECTACULAIRE
Dans l’ARRC, l’Underbone UB150 offre toujours une compétition inégalée en termes de spectaculaire. Des courses courtes (maximum 50 kilomètres), mais pour le moins intenses. Fou. Contacts, dépassements à chaque mètre, grands groupes de 18 coureurs enfermés en moins d’1 seconde du premier au dernier tour, trouvant souvent 6-7 Underbones jumelés dans la ligne droite. Ensuite, il y a les soi-disant « des haricots» : dans le dernier tour, quand tout est permis, des caramboles apocalyptiques sont enregistrées à plusieurs reprises. Dans la plupart des cas, les faibles vitesses relatives évitent des conséquences physiques qui sont également importantes pour les pilotes (ou plutôt, « gladiateurs» compte tenu de la nature de ces défis) impliqués. La direction de course met tout en œuvre pour contrôler leur exubérance, avec parfois des sanctions exemplaires. Qu’il suffise de dire que dans la Course 2 à Sepang le Philippin Gian Carlo Mauricio, pour un zizzagare continu « en tant que criminel» dans le sprint final très agité, il a écopé d’une pénalité de 20″ (!) passant de la 3e à la 14e place. Perdre le podium, passer en queue de peloton.
SPÉCIALISTES SOUS-OSSEUX
L’aspect surprenant de l’Underbone/Cub est qu’il y a une opposition entre de vrais spécialistes, comme au temps des glorieux Grand Prix 125cc 2 temps, et des talents en devenir. Le Champion 2022 Wahyu Aji Trilaksana tombe dans le premier cas, un Indonésien de 29 ans déjà Champion en 2016, qui a trouvé sa juste dimension dans l’UB150.
TALENTS ÉMERGENTS
Ensuite, il y a les aspirants pilotes MotoGP. Le Champion 2019, le Philippin McKinley Kyle Paz, participe désormais au Championnat d’Europe Moto2 avec un coup de pouce de Yamaha. Mais dans le passé, tous les motards malaisiens qui ont ensuite atterri dans le championnat du monde ont couru dans cette réalité. Ce sont les cas de Hafizh Syahrin, Kasma Daniel Kasmayudin et Khairul Idham Pawi. En parlant de ce dernier, c’est précisément avec les scooters préparés pour les prototypes qu’il a acquis cette sensibilité extraordinaire lorsqu’il roule sur le mouillé qui lui a permis de remporter deux Grands Prix du Championnat du Monde Moto3. Si dans l’ARRC, l’UB150 a des pneus pluie Dunlop, dans les réalités nationales, nous courons toujours avec des slicks, même sur des pistes/pistes inondées. Vous allez voir que ces bêtes de 30 chevaux sont même formatrices…