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Niccolò Canepa King of Endurance : effort et courage, pourquoi suivre les 24h Spa

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Niccolò Canepa, FIM EWC Endurance
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Aujourd’hui, il n’y aura pas que le MotoGP qui donnera des émotions, mais aussi l’Endurance. Le championnat du monde s’arrête à Spa-Francorchamps, une piste à l’ancienne : près de sept kilomètres de courbes mythiques, très rapides, terribles. Chaque tour à plus de 180 km/h de moyenne, pendant 24 heures. Un jour et une nuit de défi à la limite, jour et nuit, contre les adversaires et eux-mêmes. Niccolò Canepa, 35 ans, a été le plus rapide des trois pilotes Yamaha Yart en qualifications (ici le rapport), un équipage qui vise à ravir le championnat du monde aux champions en titre du Honda FCC-TSR.

Le Génois, ancien du Superbike et du MotoGP, a trouvé sa dimension en Endurance. Il a remporté le titre en 2017 avec une Yamaha GMT94 et a été le “capitaine” de l’équipe officielle d’Iwata pendant des années. Très rapide, déterminé, constant : ce qu’il faut pour exceller dans cette discipline très dure. A quelques heures du départ des 24 Heures Moto de Spa, notre Niccolò Canepa nous explique ce que c’est que de courir ici. Et parce que l’Endurance est une discipline passionnante. De dur et pur.

Spa est à l’ancienne, une piste difficile et terrible. Le Radillon est la courbe la plus évocatrice…

C’est quelque chose d’exceptionnel, j’en ai la chair de poule à chaque fois que je passe devant. J’ai grandi en regardant des courses légendaires ici à Spa, je parle de la F1. Chaque manche est excitante, un plaisir, même si c’est très dur. Arrivé en haut, sur le front, le changement de direction droite-gauche vous met vraiment en difficulté. Avec la F1, cela ne dérange pas, mais à cette vitesse, la moto a tendance à faire des roues arrière et la faire claquer vers la gauche est une chose très physique. Imaginez faire cela pendant 24 heures…

Et puis il y a Blanchimont, un des virages les plus durs du monde

Ce sont deux courbes différentes, difficile de dire laquelle m’excite le plus. Le Radillon est évocateur, voyez une photo et vous comprenez tout de suite que l’on parle de Spa.A Blanchimont, en revanche, ça prend des couilles, vraiment. On le fait à la limite, en pleine vitesse au limiteur, genou et coude au sol, c’est un virage poilu. Les sensations sont fortes quand on le fait, surtout quand dès le milieu du relais le pneu commence à s’user et qu’on le roule complètement de travers. L’engagement est maximal. Ici aussi : imaginez le faire pendant 24 heures, pendant la journée, sous la pluie, dans le noir. Mais n’abandonnez pas.

Yamaha Yart est allé très vite en qualifications : comment avez-vous fait ?

Dans le premier secteur, très rapide, notre Yamaha peine un peu, mais dans le second, qui dure plus d’une minute, nous sommes très rapides. Le vélo se comporte incroyablement bien, également grâce aux pneus Bridgestone. On aurait pu faire encore mieux, mon temps idéal était trois dixièmes en dessous, mais je suis content car nous sommes tous les trois allés vite, les seuls à descendre en dessous de 2’20. Optimal !

Quelle stratégie avez-vous prévue pour les 24h ?

Dans le premier relais de chacun, nous serons calmes, pour comprendre les conditions de piste. Avant le début des 24h, il y a une course de championnat du monde de side-car, ils laisseront beaucoup de pneus au sol. Ne vous inquiétez pas, pour ainsi dire, car maintenant, en Endurance, nous poussons toujours fort. Puis à partir du deuxième relais on s’est lâché en comptant surtout sur la nuit. Dans le noir on va très vite, on fait la différence. Là, nous ferons de notre mieux pour combler l’écart, en espérant que tout se passe bien…

Entre FCC TSR, BMW et Suzuki, qui selon vous pourrait être l’équipe la plus redoutable ?

FCC TSR et Suzuki sont toujours là. Même quand ils peinent dans les simulations des jours précédents, puis dans la course ils font toujours un pas et sont proches de nous. On est en avance sur ce circuit, c’est là qu’on peut faire le plus de différence.

Le problème d’éclairage a-t-il été résolu ?

On va bien la nuit, l’année dernière tout le monde s’est plaint mais on s’est adapté. Nous tournions deux secondes plus vite que les autres. Il parait que cette année il y aura même un peu moins de feux, je ne suis pas d’accord car ici on roule à 180 km/h de moyenne et ça devient un peu dangereux. J’espère que les conditions sont réunies pour courir en toute sécurité. Mais les gars, c’est l’Endurance : on court la nuit ! Je me souviens des premières 24 heures que j’ai faites, en 2016, elles étaient tellement pires. Ce n’était pas il y a cent ans et il n’y avait pas de lumière, dernièrement l’Endurance a fait de grands progrès. Mais j’aime courir la nuit, c’est un challenge qui me passionne.

Par rapport aux 24 heures françaises, quelle est l’ambiance en Belgique ?

Au Mans on fait des folies la nuit, dans certains coins on voit mal car la fumée des mille barbecues allumés monte. En plus, quand on s’arrête c’est impossible de se reposer, il y aura trois mille motos au limiteur de régime, c’est bien pire qu’au Mugello pour le MotoGP. A Spa il y a beaucoup de monde, mais tout est plus calme.

En plus de vous, il y a 9 autres Italiens en piste : vous sentez-vous comme le précurseur de l’invasion italienne en EWC ?

Cela me fait un énorme plaisir. Moi aussi je l’ai connue juste avant d’arriver, mais avec le temps j’ai appris à l’aimer. C’est bien que mon titre Mondial et mes victoires aient contribué à donner envie à beaucoup de gens d’Endurance. Plusieurs équipes et de nombreux coureurs se sont réunis, ont découvert un monde magnifique et vont bon train. Mais mon vrai rêve serait de disputer une étape du Championnat du Monde d’Endurance en Italie. Nous avons de très belles pistes, Misano serait très prêt pour la nuit. J’espère que ça arrivera.

Comment vous nourrissez-vous pendant la course ?

Chez Yamaha Yart, nous avons une personne qui nous suit dans cet aspect. Avec l’expérience j’ai compris que manger est essentiel, mais il faut le faire correctement, sans s’alourdir. Nous devons fournir au corps les calories nécessaires, sinon la fatigue l’emporte. Maintenant, je viens avec beaucoup d’énergie jusqu’à la fin. Nous consommons environ 7 à 800 calories par heure, pendant dix périodes, cela devient difficile même par manque de sommeil.

Niccolò Canepa, y a-t-il du temps pour dormir entre les quarts de travail ?

Je prends des microsommeils de 15 à 20 minutes. C’est le temps qu’il me reste, car dès que je reviens après le quart de conduite, je dois parler aux ingénieurs, prendre une douche, manger, me faire masser. Au final, il reste très peu de temps, mais j’essaie toujours de fermer les yeux. Je ne peux pas toujours m’endormir, mais si cela arrive, cela m’aide beaucoup à récupérer. Quand ils viennent te réveiller ce n’est pas agréable…

Vient ensuite Suzuka : reverra-t-on un Italien gagner après Valentino Rossi ?

J’y pense tous les jours. L’an dernier, nous étions passés tout près du podium, ça aurait été bien. Il n’y avait qu’un seul italien pour le gagner (Valentino Rossi en 2001, éd.) Je ne peux pas me comparer à lui, mais la possibilité est là. Pour moi c’est “la course des courses”, Suzuka est un circuit de fou, à respecter, très rapide, dangereux. Les adversaires sont de très haut niveau, c’est un défi au-delà de la limite. J’ai eu beaucoup de satisfaction dans ma carrière et monter sur le podium à Suzuka serait le couronnement de tout…

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