Le dernier triomphe en GP, le numéro 99, était arrivé à Mantoue fin 2021. Jeffrey Herlings a fait entrer le chiffre rond, 100, dans le décompte, obtenu avec un 2-2 dans l’étape MXGP à Riola Sardo. Entre les deux, n’oublions pas une blessure qui l’a tenu à l’écart toute l’année 2022, une année donc clôturée sans même un GP sur la feuille de match du Championnat du monde de motocross. Mais ce n’est pas un talent que l’on découvre aujourd’hui, ses chiffres et ses années dans les championnats du monde en général ont déjà démontré de quoi il est capable. Pourtant, Herlings ne cesse de surprendre et de se surpasser. Maintenant, il est vraiment à un pas de rejoindre le plus grand succès de tous les temps.
Stefan Everts ora trema
Dans le viseur se trouve le pilote qui domine toujours à la fois le classement général du GP et celui des titres mondiaux remportés dans sa carrière. Malheureusement pour Herlings, les nombreuses blessures lui ont permis de n’atteindre pour l’instant que la moitié des championnats du monde remportés par Everts, 5 contre 10. Incroyable si l’on pense qu’au contraire en termes de succès en GP il est désormais derrière lui. Jeffrey Herlings a remporté son 100ème triomphe, Stefan Everts en est au 101 ! Des chiffres qui « sous-estiment » le talent de l’as de Geldrop, comme mentionné aussi trop malheureux sur le plan physique. Mais Riola Sardo a montré une fois de plus qu’il n’y a vraiment aucune blessure qui compte.
Herlings : « J’ai un faible »
C’était en 2021, le GP de la Ville de Mantoue, la grande finale du championnat du monde entre Herlings, Febvre et Gajser. Le triomphe du porte-drapeau KTM lui permet d’assurer sa sixième couronne mondiale. Titre qu’il ne peut pas défendre pour cause de blessure, mais il a déjà remis le turbo : podium au premier GP, victoire au second. Prado a bien démarré l’année 2023, mais le « convalescent » s’est déjà hissé à la deuxième place du championnat du monde… « C’était difficile, la piste était rapide et ce n’était pas si facile de dépasser » dit Herlings. Ajoutant que « Quand les autres étaient un peu fatigués, j’étais encore en forme et j’étais capable de pousser. » Mais il y a aussi une faiblesse : « Je dois travailler sur les départs, nous devons nous améliorer. Une fois ce point fixé, tout sera plus facile.
Photo : Juan Pablo Acevedo/KTM Images