L’idée avait déjà été anticipée, mais est maintenant confirmée par le dernier contrôle médical. Tim Gajser sera de retour en action à Loket, lors du prochain GP en République tchèque, donnant officiellement le coup d’envoi de sa saison MXGP 2023. Une année qui devait être une défense du titre, avant l’importante blessure qui l’a empêché de s’élancer régulièrement. . Evidemment, l’affaire est déjà close pour le champion du monde, l’objectif de Gajser est désormais de se remettre dans le rythme des courses, retrouvant ainsi pas à pas son état de forme.
Le retour du champion
Rappelons-le, la mauvaise chute aux Internazionali d’Italia a marqué la saison bien avant le départ. Tim Gajser a quitté Arco di Trento avec une fracture du fémur, une blessure grave qui nécessite une longue convalescence. Le début du championnat 2023 a donc été rapidement exclu, ni le pilote ni le HRC ne souhaitaient un retour prématuré qui pourrait compliquer encore plus la situation. Il n’y avait donc jamais eu d’hypothétique retour, jusqu’à il y a quelques semaines : après être revenu en selle, Gajser lui-même avait communiqué son intention de disputer le GP de Loket les 15-16 juillet. Clairement, cependant, un dernier contrôle médical était nécessaire : le personnel de l’équipe HRC a donné son feu vert définitif, le quintuple champion de Slovénie est donc prêt pour ses débuts saisonniers dans le Championnat du monde de motocross.
Gajser ne peut que regarder
On parle d’une absence de plus d’une demi-saison. Evidemment la lutte pour le titre est écartée, Gajser est déjà prêt à remettre la couronne de champion à son successeur. Même s’il reste encore plusieurs courses à disputer, l’héritier semble déjà avoir un nom et un prénom, nul autre que celui de Jorge Prado. Le pilote espagnol GASGAS connaît une saison très solide et a quitté l’Indonésie avec 103 points d’avance sur Romain Febvre, deuxième. Il reste encore huit manches de la saison à disputer, soit huit courses qualificatives et 16 manches dominicales valables pour le classement général, mais cela semble être un écart décidément difficile à combler pour quiconque.
Photo : Images HRC