VIDEO « Je pense que je suis entré un peu tard, et quand on dépasse les 300 km/h on ne peut pas se permettre de modifier sa trajectoire même d’un mètre. J’avais peur d’être projeté au sol en rentrant en piste »
Johann Zarco a clôturé la première journée d’essais au Mans, sur son circuit à domicile, avec le quatrième meilleur temps, devant ainsi son compatriote Fabio Quartararo. Mais M. backflip était satisfait de sa prestation a pris une bonne peur quand il est allé directement au premier virage pendant FP2, retournant sur la piste, après être passé sur les graviers à toute allure, même en vol !
« J’ai encore peur, mais je commence à me sentir mieux sur la moto. Et c’est pourquoi j’ai essayé d’aller plus vite dans le premier virage. Malheureusement, je pense que je suis entré un peu tard, et quand on dépasse les 300 km/h on ne peut pas se permettre de changer de trajectoire ne serait-ce que d’un mètre… J’étais trop large. J’ai vu tout de suite que je n’atteindrais jamais la corde, alors j’ai dû couper. Je m’attendais à ce que la moto reste immobile dans le gravier, mais elle a commencé à beaucoup bouger. J’ai essayé d’accélérer à nouveau, mais ça n’a pas marché. Alors j’ai sauté sur la piste et j’ai eu peur d’être éjecté alors que j’entrais dans l’asphalte, mais ça a tenu. C’était bien pour le spectacle, mais j’ai ressenti une bouffée de chaleur ! J’étais déjà en quatrième vitesse et je voulais faire le moins de mouvement possible. Je savais qu’avec la vitesse que j’avais je ne pouvais pas m’enfoncer dans le gravier. C’est bien que ça se soit bien passé, car c’est vrai que quand le vélo commence à bouger ça fait peur ».
Dans l’ensemble, comment évaluez-vous cette première journée de test ?
« Je suis content d’être quatrième, nous allons bien. On ne sait pas quelles seront les conditions demain et peut-être seront-elles trop fraîches pour nous permettre de viser un temps de 1’31 ». L’idée était de faire un bon temps et je dois dire que Bastianini a réalisé un bon temps et a assuré sa place pour la Q2. Personnellement, mon temps de 1.31.5 est venu du poignet droit, bien qu’il me manque encore quelques éléments pour vraiment jouer avec la moto. Mais lors des EL2 j’ai ressenti une belle amélioration, car nous n’étions pas sur la bonne voie en début d’après-midi. Au final, nous l’avons fait, et c’est impressionnant. Je suis content, surtout parce que je comprends que pour beaucoup de gens c’est difficile, vu le nombre de chutes aujourd’hui. Donc, même si je ne suis pas pleinement satisfait, j’arrive quand même à être parmi les meilleurs pilotes du jour, même si c’est encore une fois nous sommes tous très proches, comme toujours en MotoGP. Mais j’aime la piste, j’ai de bons sentiments et j’en veux plus, et c’est là Je dois garder mon calme parce que je ne vais pas me fâcher davantage ».
Quel est votre rythme de course ?
« J’ai fait dix tours deux fois, avec beaucoup de tours dans la fenêtre de 1,32. Mais étant donné que d’autres pilotes sont déjà capables de faire 1,31 sur le pneu moyen, cela met tout en perspective. Je peux peut-être faire un 1.31.1 sur le soft, mais si les autres sont capables de faire un 1’31.8 sur les médiums, ils ont un avantage. Mais je pense que nous pouvons atteindre ce rythme, même si j’aimerais me sentir mieux sur la moto. Mais je dois dire que je ne suis pas fatigué, donc il y a moyen d’avoir un bon rythme ».