Valentino Rossi a reçu les clés de la ville de Tavullia devant plus de sept mille supporters rassemblés sur la place Dante Alighieri. Sous la grande scène aménagée spécialement pour cette cérémonie à la veille du GP de Misano, ils sont arrivés de tous les coins d’Italie et d’Europe, envahissant les rues de la ville depuis le début de l’après-midi. A 18h30, ils étaient déjà deux mille personnes à profiter du spectacle musical. Pour clôturer l’événement, une longue interview avec Guido Meda.
Valentino Rossi et ses meilleurs souvenirs
Le champion de Tavullia a rappelé ses victoires les plus célèbres : Welkom 2004, Barcelone 2009, Laguna Seca 2008. Et ses grands rivaux en piste : «C’étaient de bonnes rivalités. Nous avons vécu beaucoup de choses ensemble, nous sommes proches. Aujourd’hui, je dois dire que j’aime tout le monde, y compris Biaggi», a plaisanté Valentino Rossi, acclamé par la foule. Certains de ses élèves étaient également présents avec lui, les inséparables Alessio Salucci, Cesare Cremonini, Aldo Drudi, la maire Francesca Paolucci qui lui a remis les clés de la ville.
Le Docteur a également rappelé la genèse des gags qui ont suivi ses victoires et qui ont marqué l’Histoire. « Ils sont tous nés dans le bar de Tavullia, les idées sont venues de différentes personnes. Puis à un moment donné, j’ai arrêté, d’une part parce que je ne gagnais plus aussi souvent que les premières années et d’autre part parce qu’il était devenu difficile de trouver des idées originales.« . Malgré son grand succès international, Valentino Rossi n’a jamais quitté son pays… »Tavullia est chez moi, j’ai grandi ici. C’était beau de voir cette place pleine de monde. Il y avait salle comble pour les occasions spéciales et cette affection des gens est vraiment spéciale, surtout maintenant que je suis à la retraite depuis un moment.« .
L’accident de Bagnaia
En marge de « Tavullia Vale », la légende du MotoGP a commenté sur Sky Sport le terrible accident de Pecco Bagnaia à Barcelone : «Nous avions très peur, je lui ai dit qu’il était très doué pour ne rien se faire. Il a eu de la chance : tomber ainsi, d’abord, au deuxième virage, c’est la pire chose qui puisse arriver… Quand j’ai vu Binder le passer dessus, j’ai cru qu’il s’était blessé à une jambe. Il a eu beaucoup de chance, il n’a presque rien fait…« .
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