« Je suis très curieux de savoir ce qu’il dira de Yamaha. Morbidelli se bat contre la montre pour être à Misano, mais il a beaucoup souffert après l’opération. »
Dovizioso a déjà été aperçu dans la région de Petronas à Aragon. Andrea a fait un tour de reconnaissance dans l’équipe où il courra depuis Misano, en binôme avec Valentino. Un couple inédit et intéressant, avec les deux protagonistes de nombreuses batailles dans le passé réunis en même temps.
« Ce sera une bonne équipe avec moi et Dovi, deux italiens avec beaucoup d’expérience. Nous avons aussi une bonne relation”Commente Rossi satisfait.
As-tu déjà réussi à lui parler ?
« Nous ne nous sommes pas encore rencontrés, mais Je suis très curieux de voir comment ça va se passer sur la Yamaha et ce que ça va dire sur la M1, qui est certainement très différente de la Ducati. Cela aurait été bien d’être à nouveau ensemble l’année prochaine, mais je prendrai ma retraite (balade) ».
Avec l’arrivée de Dovizioso à Petronas, Morbidelli rejoindra l’équipe officielle. Comment évolue ta récupération ?
« Franco et Carlo (Casabianca, l’entraîneur sportif VR46 ndlr) ils se battent contre le temps. C’était une opération très sérieuse et une rééducation difficile. J’ai vu Franco beaucoup souffrir, mais maintenant il va mieux et va essayer de retourner à Misano, j’espère que tout se passera bien”.
Avant la course à domicile, il faut penser à Aragon.
« Une piste en particulier, pas une des meilleures pour moi et l’année dernière je n’y avais pas couru car j’avais pris du Covid. Je vais essayer d’avoir de bonnes sensations, on va retrouver des conditions différentes que par le passé car on dirait qu’il va faire très chaud”.
C’est une piste qui met le pneu arrière en crise, à Silverstone tu as eu des problèmes dans ce sens, comme Bagnaia.
« La situation était plus étrange pour Pecco, car il avait été rapide tout le week-end sauf en course. Mon problème est un peu pire, ces dernières années j’ai beaucoup souffert avec les pneus, qui sont trop mous pour moi. A Silverstone, j’aurais dû courir dur, mais il faisait trop froid, ça ne marchait pas, et j’ai été obligé de choisir moyen. Je me suis retrouvé en difficulté après quelques tours, mais je n’ai rien demandé à Michelin car il faut trouver une solution. Il semble que les pneus changeront un peu à partir de l’année prochaine, mais malheureusement il sera trop tard pour moi (balade) ».
Il reste 6 courses avant la fin du championnat, comment les voyez-vous ?
« Je vais essayer d’obtenir de bons résultats jusqu’à la fin. Aragon et Valence sont historiquement les plus difficiles pour moi, mais il y en aura deux à Misano où je vais généralement vite. Puis Austin, que j’aime bien, et Portimao, où j’ai été assez rapide cette année. Tout ça sur le papier, après il faudra voir quelle sera la réalité”.
Cette course d’Aragon sera-t-elle aussi un match important pour Quartararo ?
« Ce sera beaucoup, car sur le papier ce n’est pas un circuit favorable pour Yamaha, on souffre généralement de chutes de pneus. Être compétitif ici sera très important pour son championnat”.
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