« Il était parmi les meilleurs pendant toute la course et son choix de pneu arrière était une bonne décision, c’était différent de la normale, mais Marc et l’équipe ont compris ce dont ils avaient besoin. »
Marc Marquez est rentré du Grand Prix d’Autriche sans aucun point important, mais après avoir mené une course à l’attaque. Une chose qu’Alberto Puig a beaucoup aimé, il quitte donc le Red Bull Ring avec de bons sentiments.
« Évidemment, le résultat final n’était pas bon – admet – mais si nous regardons la course de Marc, nous pouvons voir que même s’il avait des inconvénients, il a pu rester avec les meilleurs coureurs et rester au sec avec eux. C’est important pour Marc Márquez et aussi très important pour l’équipe Repsol Honda car nous avons compris qu’il revient à son vrai potentiel. Nous quittons l’Autriche, bien sûr, manquant de potentiel dans notre RC213V, mais nous travaillons constamment à nous améliorer. Nous n’en sommes pas encore là, mais nous sommes en route ».
Tous les cyclistes n’ont pas changé de vélo, quelle était la meilleure stratégie ?
« Je pense que dans cette situation, vous ne pouvez pas savoir quelle est la meilleure stratégie avant la course. Même alors, seul le pilote le sait. C’est un pari et parfois vous avez la chance qu’il faut pour tirer le meilleur parti de la course. Parler est facile, jouer est compliqué. C’est ce que c’était aujourd’hui. »
Points positifs et négatifs après la course ?
« Le point positif est que Marc a pu courir avec les meilleurs pilotes tout au long du Grand Prix et le point négatif est son accident en fin de course. Je pense queson choix du pneu arrière était une bonne décision, c’était différent de la normale, mais Marc et l’équipe ont compris ce dont ils avaient besoin. De plus, l’entente entre Pol Espargaró et sa moto est un autre point négatif. Elle est loin de son potentiel, et elle perd le potentiel de la moto. Il souffre et nous devons travailler avec lui pour surmonter la situation. »
Nous revenons à Silverstone, un circuit où nous n’avions pas couru la saison dernière.
« Oui, nous rentrons en Angleterre. Silverstone est une piste très difficile, ce n’est pas facile du tout. C’est une piste très longue, rapide et souvent froide. Comme par le passé, on peut y voir beaucoup de choses, comme en Autriche. En Autriche on a vu qu’il peut pleuvoir, mais en Angleterre il peut aussi faire froid, ce qui complique un peu les choses. LESLe point important des deux dernières semaines est que nous avons collecté plus de données et avons vu Marc revenir à son niveau standard petit à petit. »
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