Marc Marquez a terminé troisième des pré-qualifications MotoGP et continue d’explorer les limites de sa Ducati GP23. Vendredi à Portimao, il a démontré que son adaptation au prototype Borgo Panigale continue de faire des pas de géant, après avoir mené les EL1 du matin et sur le podium imaginaire de l’après-midi. Il devient également le point de référence pour les pilotes officiels, qui évaluent sa télémétrie pour comprendre comment il peut exceller en accélération et en sortie de virage.
Marquez et le ressenti avec la Ducati
Lors des essais libres de l’après-midi, Marc Marquez n’était qu’à 153 millièmes du meilleur tour d’Enea Bastianini. Pas même une chute au virage 5, à trois minutes de la fin de la séance d’essais, n’a réussi à ralentir la montée du phénomène Cervera. Un autre pas en avant qui, selon lui, serait dû à un changement dans les réglages de sa moto, capable d’élever les niveaux de confiance avec la Ducati. « C’était un bon vendredi. Nous sommes partis sur une autre piste et avons tout de suite vu que cela pouvait bien se passer. C’est vrai et je suis conscient qu’il faut prendre aujourd’hui avec des pincettes« .
Un facteur non seulement technique, mais aussi humain. Le sextuple champion du monde MotoGP affine également ses ententes avec son chef d’équipe chez Gresini, Frankie Carchedi, et optimise petit à petit les sensations avec le garage et la Desmosedici GP23. « Nous avons fait un petit, gros changement sur la moto, ce qui m’a permis de me sentir plus en confiance. Nous allons dans la bonne direction. Pour moi, plus que le résultat de la journée, c’est la confiance avec la moto qui s’est améliorée par rapport au Qatar.« . Mais il y a encore place à l’amélioration, même si c’est difficile à établir, il suffira certainement de le voir régulièrement aux premières positions.
La première chute de Marc
La chute survenue en fin de course vendredi n’a pas terni sa performance à Portimao, bien au contraire. Il sert à mieux comprendre le caractère du Rouge afin de grandir davantage. « C’était une glissade, la première chute de l’année dans l’un des points les plus critiques du circuit, dans cette section de descente. Mon instinct s’est tout simplement manifesté, l’instinct auquel j’étais habitué avec la Honda lorsqu’elle bougeait au freinage, qu’elle allait vite en haut et dérapait un peu, surtout si c’était un virage à gauche et que j’arrivais à l’arrêter avec un nouveau pneu . Je l’ai essayé avec la Ducati, mais il y a d’autres points forts de cette moto et je dois les comprendre. Je suis tombé à cause de mon erreur, mais pour moi le plus important c’est que j’ai été régulier dans mes chronos. Tomber n’est jamais bon, mais il faut tomber. Ce sont des phases que je dois comprendre – Marc Marquez a conclu -. Cette chute a été une bonne chose pour moi car elle aurait pu arriver en course« .
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