Marc Marquez boitille à l’arrière sur la Honda RC-V avec laquelle il disputera les derniers Grands Prix, avant de passer à Gresini sur la Ducati Desmosedici. En Malaisie, il a battu le record négatif de chutes en terminant 13e lors de la course de dimanche. Il y a eu quelques frictions lors des qualifications, où il a suivi dans le sillage Franco Morbidelli qui n’a pas caché une certaine colère. Le 28 novembre à Valence, il sera enfin temps de tourner la page avec le premier test MotoGP sur la moto rouge Borgo Panigale.
Des étincelles entre Marquez et Morbidelli
Il est bien connu que Marc Marquez suscite à plusieurs reprises la colère de ses collègues avec sa stratégie du « sillage ». Franco Morbidelli a évoqué un manque de respect lors du Grand Prix de Sepang. En Q1, le pilote Yamaha (sur le point de passer chez Ducati Pramac) est devenu la dernière victime de l’octuple champion du monde, désormais habitué à exploiter le sillage des autres pour obtenir une bonne position en qualifications. L’Italo-Brésilien de la VR46 Academy a refusé de jouer le jeu de son rival, ils ont tous deux perdu du temps et finalement ils ont tous deux manqué de passer en Q2.
A cette occasion également, le pilote HRC répond avec la diplomatie habituelle de quelqu’un obligé de courir après. « Nous avons été impliqués dans ce jeu, mais cela arrive parce que nous sommes deux pilotes dans un moment difficile qui n’ont pas confiance en eux. Il n’a pas poussé, je n’ai pas poussé et nous avons gâché notre week-end de qualification« . Comme à son habitude, il dépoussière les souvenirs du passé, quand ce sont d’autres qui profitaient de son sillage pour obtenir un temps au tour optimal. « Cela s’est produit dans le passé, cela se produit maintenant et cela continuera à se produire à l’avenir.», a souligné Marc Marquez.
Marc et le désir de rédemption
Lors du prochain championnat MotoGP, la #93 pourra compter sur un prototype plus compétitif et peut-être pourra-t-il retirer quelques cailloux de sa chaussure. « J’espère qu’ils me suivront l’année prochaine… Je me souviens de centaines de fois où, par exemple, Iannone et bien d’autres coureurs m’ont suivi. Je l’ai accepté et j’ai quand même poussé« . Lors des qualifications du GP de Malaisie, Francesco Bagnaia a également remorqué d’autres pilotes, à commencer par son coéquipier Enea Bastianini. « Comme vous l’avez vu. Pecco a poussé un train entier samedi. Cela fait partie du jeu» a conclu l’aîné des frères Marquez comme le rapporte Speedweek.com. « Les gens parlent peut-être bla bla bla, mais à la fin tout le monde le fait« .
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Photo : HRC_MotoGP