Aujourd’hui également, il y a eu un grand retour de Marc Marquez, parti quatorzième et terminé troisième à l’arrivée. Le même résultat qu’il aurait obtenu en Sprint aussi, si Pecco Bagnaia n’avait pas chuté dans le dernier tour, mais hier, il est même monté sur la deuxième marche du podium. L’octuple champion du monde se confirme également comme un phénomène à Barcelone et on se demande ce qu’il serait capable de faire s’il n’avait pas débuté si loin. Il devra certainement améliorer sa position sur la grille lors des prochains Grands Prix pour pouvoir viser la victoire. Maintenant la Ducati Desmosedici GP23 entre mes mains.
MotoGP Barcelone, l’analyse de Marquez
Le pilote de l’équipe Gresini Racing est content d’un côté, mais de l’autre il reconnaît qu’il doit progresser pour éviter de partir de positions inconfortables : «C’est pas bien de commencer loin des leaders – dit-il à Sky Sport MotoGP – mais si j’ai été tout de suite proche au Mans, aujourd’hui je n’ai pas très bien démarré et cela m’a mis loin derrière. Partir quatorzième m’a aussi fait choisir les pneus tendres à l’arrière, pour tenter de doubler au départ. La tactique a fonctionné, nous avons terminé troisième et c’était une position totalement inattendue« .
Márquez avait avoué qu’il aurait été positif de terminer sixième aujourd’hui et il a dépassé ses attentes : «C’est une piste où j’ai du mal et je suis parti quatorzième, vu mon rythme, j’étais cinquième, sixième ou septième. C’est pour ça que j’ai dit qu’en faisant une bonne course, finir sixième serait bien. Aujourd’hui, Bagnaia et Martin sont allés très vite, nous devons bien travailler le contre-la-montre et bien comprendre la Ducati. Dans cet aspect, j’ai plus de mal« .
Marc n’a pas écouté Ducati
L’ancien pilote Honda réitère qu’il doit travailler pour trouver une solution du point de vue des qualifications : «Avec le pneu usagé, je me sens bien, tandis que quand on monte le nouveau, l’insertion avant me pousse beaucoup et donc je ne suis pas content en sortant. Je ne peux pas bien l’utiliser. Nous devons travailler et comprendre comment nous améliorer. Déjà lors des essais en Malaisie et au Qatar, j’avais du mal sur ce point et c’est difficile à comprendre, car on n’a qu’un tour. C’est vrai qu’il y a beaucoup de grands prix, mais dans chacun c’est différent de faire du contre-la-montre«
Enfin, Marc a révélé une histoire concernant le choix de monter le pneu tendre à l’arrière, alors que presque tout le monde utilisait le pneu médium : « Même Ducati m’a dit d’opter pour le médium… J’ai décidé de faire le tour d’observation avec le support utilisé, pour voir quel serait le ressenti. Ce n’était pas bon alors j’ai choisi le soft. J’étais déjà convaincu en sortant du camping-car. Avec la Honda, je savais quand un pneu ou un autre était nécessaire, car j’avais dix ans d’expérience. Avec la Ducati, je dois comprendre la consommation des pneus, les données et avoir plus de clarté pour l’avenir. Si j’étais parti de la première ou de la deuxième ligne, j’aurais mis la moyenne et je l’aurais joué avec les autres« .
Photo : MotoGP