Étonnamment, Marc Marquez est resté en dehors du top 10 lors de la séance de pré-qualification MotoGP à Barcelone. Une grosse déception pour le pilote de l’équipe Gresini Racing, arrivé en Catalogne avec de grandes ambitions et qui n’imaginait pas qu’il connaîtrait un tel échec. Samedi, lors des qualifications, il devra repartir de la Q1, ce qui est toujours un peu délicat.
MotoGP Barcelone, analyse de Marquez après les tests
L’octuple champion du monde imaginait que courir à Barcelone ne serait peut-être pas facile, mais il espérait au moins figurer dans le top 10 : «C’est le jour qu’on voulait éviter – il a dit à Motosan.es – mais on s’attendait à souffrir sur ce circuit. Cela ne s’est pas produit le matin, mais l’après-midi, nous avons souffert et n’avons pas pu accéder à la Q2. Je savais que ce serait difficile, mais c’était le but. Nous n’y sommes pas parvenus et nous devrons vivre la pire séance du week-end, celle de la Q1.« .
Márquez avait clôturé la première séance d’essais libres avec le deuxième meilleur temps, un résultat décidément encourageant, mais quelque chose s’est mal passé dans l’après-midi : «Le matin, je me sentais assez à l’aise avec les médias arrière – explique – et le rythme était plutôt bon. Même l’après-midi, nous nous sommes bien comportés avec la moyenne. Ensuite, nous avons trouvé des choses sur le vélo, mais nous sommes revenus. Dans le contre-la-montre, je ne savais pas comment gérer et en tirer le meilleur parti. J’ai fait trois contre-la-montre et les deux dernières étaient très similaires. Je n’ai pas réussi à atteindre le deuxième trimestre pendant un court moment. L’important c’est d’avoir fait le temps seul, j’ai toujours été seul sur la piste et cela me rassure« .
Marc de retour ?
Au Mans, il a démontré que même en partant de la treizième place, il est capable de monter sur le podium, mais son objectif est de passer la Q1 et de conquérir l’une des premières lignes : «Il sera difficile de réitérer la performance du Mans. Vous pouvez le faire une, deux ou trois fois, c’est plus difficile. On verra si je peux passer le premier trimestre, c’est compliqué. Il y a des pilotes très rapides. Se classer dans les trois premières lignes serait un bon objectif. Nous verrons ce que nous pouvons améliorer. Aujourd’hui, j’étais en colère de ne pas avoir pu accéder à la Q2, à cause de petits détails. »
Marc sait pourquoi les Aprilia, KTM et même la Ducati Desmosedici GP24 sont meilleures que sa GP23 : «Nous savions que cette piste serait plus difficile pour moi et qu’il existe des motos comme Aprilia et KTM qui ont un aérodynamisme différent qui les aide dans les longs virages. Le GP24 a également un aérodynamisme différent, ce qui l’aide un peu« .
Aucune aide avec Alex Marquez
L’ancien pilote Honda ne pense pas faire de stratégie avec son frère Alex pour demain : «Élaborer une stratégie d’équipe au premier trimestre peut nuire à l’un ou à l’autre. En fin de compte, vous devez trouver votre propre chemin. Demain, nous essaierons de comprendre comment améliorer le contre-la-montre. Soit je reste dehors, soit il reste dehors, c’est difficile de réussir les deux« .
S’appuyer les uns sur les autres est quelque chose que l’on voit parfois des coéquipiers faire, mais les choses ne se passent pas toujours bien. Aussi parce que d’autres conducteurs peuvent gêner et créer des problèmes. Ce n’est pas une stratégie facile à mettre en œuvre et peut même n’en financer qu’une ou aucune.
Photo : MotoGP