Marc Marquez participera aux deux dernières manches du MotoGP avec Honda au Qatar et à Valence. La 13ème place de la course de dimanche confirme qu’il n’y a aucune chance de reprise entre le champion de Cervera et le RC-V et qu’elle se limite désormais à collecter les dernières données utiles aux ingénieurs. Le 28 novembre aura lieu le premier test Irta à bord de la Ducati Desmosedici GP23 de l’équipe Gresini et il sera temps de tourner la page après des années très compliquées avec la marque qui a fait de lui une légende.
Marc Marquez recherche la cohérence
Márquez échangera Repsol Honda contre Gresini Ducati l’année prochaine, une décision qui a fasciné le monde entier du MotoGP. Il montera un Desmosedici d’un an pour revenir dans le jeu et comprendre s’il est toujours le pilote talentueux que nous avons tous connu jusqu’à la saison de son dernier titre mondial en 2019. Chez Ducati, il cherchera cette cohérence des résultats qui il a perdu depuis un certain temps déjà, à cause de blessures au bras et d’opérations. À cela s’ajoutaient les sérieux problèmes techniques du prototype japonais. « Je vais aussi vite de temps en temps avec la Honda, mais la régularité est ce qui détermine si vous pouvez ou non vous battre pour un championnat. Et c’est ça qui est difficile. Cohérence dans la rapidité sur différents styles de piste, d’asphalte et d’adhérence« .
Attentes avec Ducati
Il y a une grande différence entre gagner quelques courses et se battre pour un titre mondial. Marc Marquez sait qu’il ne sera pas facile d’aspirer au Championnat du Monde avec une équipe satellite. Mais il veut bien faire pour tirer le meilleur parti de l’année de transition et planifier l’avenir. Avec une Ducati entre les mains, il peut retrouver la confiance qu’il a perdue ces dernières saisons avec la RC-V. « C’est la meilleure moto de la grille en ce moment», a-t-il ajouté dans une interview accordée à ‘AS’. « Ici, il n’y a aucune excuse pour le vélo car vous avez le vélo qui mène le Championnat du Monde et avec lequel de nombreux pilotes vont vite« . Tout le monde s’attend à ce qu’il soit immédiatement capable d’être compétitif… »Lors des essais de Valence, il ne faut pas oublier que je pilote avec un certain style depuis onze ans. Je dois aussi m’adapter à l’équipe. parce qu’il y a beaucoup de changements différents et que le premier à avoir des questions, c’est moi, et je dois les résoudre sur la piste« .
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Photo: Boîte Repsol