Après les sanctions controversées infligées à Yamaha lors du GP de Jerez, avec le long tour infligé à Fabio Quartararo et Franco Morbidelli, le team principal Lin Jarvis exprime son avis amer. Les incidents ont été désignés comme des incidents de course normaux par des observateurs experts et plusieurs coureurs, mais le Collège des Commissaires FIM MotoGP a exprimé une opinion différente.
Pendant le week-end du Mans, il y a eu une rencontre entre les commissaires et les pilotes de la classe reine. Selon Fabio Quartararo et d’autres sans succès. Ce n’est certainement pas un rôle facile pour le panel dirigé par Freddie Spencer, qui a dû faire face à de nombreuses critiques récemment. Les incohérences de certaines décisions restent bien visibles et les pilotes commencent à perdre confiance. « Nous avons certainement besoin d’un examen approfondi de la performance des stewards», a commenté Jarvis à Speedweek.com. « Le facteur clé est que la confiance des conducteurs dans ce système a disparu“.
Jarvis remporte le Panel FIM MotoGP
Le manager britannique n’a pas de solutions et sait à quel point il est compliqué d’être jugé dans un sport comme le MotoGP où l’on court à plus de 300 km/h et où les contacts sont fréquents. « Mais il doit y avoir une meilleure façon d’améliorer ce genre de justice“. En commençant par la recherche de certains équilibres décisionnels et en ne faisant pas deux poids deux mesures. « Tous les cas et les pilotes ne sont pas traités de la même manière… Certains accidents sont sanctionnés, d’autres non, bien qu’ils aient le même poids. Parfois, des pénalités sont imposées même pour les plus petits contacts“.
Enfin, le Panel FIM MotoGP a commis l’erreur de notifier Marc Marquez de la sanction après le Grand Prix de Portimao. Lin Jarvis ajoute : «Il y a aussi eu une rumeur selon laquelle les stewards ont tendance à être impressionnés par les réactions de colère des pilotes. Les stadiers doivent faire la distinction entre les gestes intentionnels et les gestes simulés, comme au football. Tout attaquant qui est touché même légèrement à la jambe par un défenseur tombera de façon spectaculaire dans la surface pour impressionner l’arbitre et l’influencer pour qu’il accorde un penalty. Mais ces méthodes n’ont pas leur place en MotoGP“.
Photo: Yamaha Moto GP