Jorge Martin remporte le Mandalika Sprint et prend la tête du Championnat du Monde MotoGP. Il profite des difficultés de Francesco Bagnaia qui ne se qualifie pas pour la Q2 et remonte à +7. Si jusqu’à présent le madrilène de l’équipe Pramac Racing affirmait ne pas regarder les classements, voilà que son rêve de championnat du monde commence à prendre forme et consistance. Dans la course de demain, il a une excellente opportunité d’augmenter encore son avance.
Jorge Martin gagne au retour
Ce n’a pas été un samedi indonésien facile pour Jorge Martin, qui a chuté en qualifications à cause d’une erreur qu’il a décrite comme “en tant que débutant», contraint de s’élancer depuis la sixième position sur la grille. “Ce fut une journée compliquée, mais au final nous en sommes sortis vainqueurs. En EL3, je me sentais très bien, j’ai fait un grand pas en avant avec le pneu avant, avec les softs j’ai pu faire beaucoup de tours et j’avais beaucoup de doutes sur le pneu avant, sur l’usure. Mais nous l’avons fait et j’ai réussi à faire un tour avec l’avant tendre. J’ai aussi travaillé pour demain», quand l’adversaire direct Bagnaia devra s’élancer de la 13e place. Une occasion incontournable de donner un tour décisif au championnat.
Un podium 100% Ducati
La rentrée n’a pas été du tout simple, les deux pilotes VR46 étant en grande forme malgré les séquelles de leurs blessures. Luca Marini et Marco Bezzecchi, respectivement deuxième et troisième à l’issue du Sprint, ont fait preuve d’une formidable résistance physique. “J’ai réussi à récupérer des positions et j’ai avancé lentement – continue Jorge Martin sur Dazn -. Une piste où je pensais qu’il serait beaucoup plus difficile de doubler, j’ai réussi à trouver des écarts là où il n’y en avait pas, espérons tenir le coup demain. Cela semble incroyable ce que Marco et Marini ont fait sur cette piste avec leurs blessures à la clavicule.« .
Une victoire qui vaut beaucoup pour l’Espagnol de l’équipe Ducati Pramac, désormais leader du classement et en pleine forme. Jorge parvient à exploiter pleinement le potentiel de la Desmosedici GP23 au freinage, une caractéristique qui lui a permis de dépasser Brad Binder, Fabio Quartararo, Maverick Vinales et les deux porte-drapeaux de Tavullia. Le même scénario pourrait se jouer dimanche, même si les températures élevées pourraient bouleverser les stratégies pneumatiques. “On a déjà vu Maverick, au bout de quelques tours le pneu tendre ne tient plus. Le pneu avant (doux, ndr) c’est un… On a un gros doute là, mais qu’en est-il de l’arrière – conclut ‘Martinator’ – J’ai des idées assez claires et j’espère avoir raison« .
58 L’histoire illustrée inspirée de Marco Simoncelli – Sur Amazon