Une fois de plus, les critiques des pilotes MotoGP à l’égard de la Direction de Course se sont renouvelées. Le dernier cas en date est celui de Johann Zarco, appelé à être clarifié avec Aleix Espargaro après l’accident du GP d’Espagne qui les a conduits tous deux à l’abandon. Mais cette fois-ci, le pilote français LCR Honda n’est pas resté silencieux et a dû critiquer les agissements de Freddie Spencer, qui était déjà dans l’œil du cyclone depuis quelques temps. Une critique qui a conduit à l’exclusion du double champion Moto2 de la Direction de Course !
Zarco « expulsé »
L’expert pilote français a ensuite expliqué ce qui était arrivé à Canal+. Rappelons que lors de la course de dimanche, Zarco a été mis en examen à deux reprises : la première pour un contact avec Acosta dans les premières spéciales, la seconde pour un accident provoqué par Espargaro. Les deux pilotes MotoGP, appelés par la Direction de Course, discutaient de l’incident, mais ce que Zarco n’a pas apprécié, c’est l’attitude de Freddie Spencer.
« Il nous regardait avec ses yeux fixés dans le vide, comme si nous étions deux jeunes enfants » » a déclaré le pilote LCR, comme le rapportent ses confrères du Paddock-GP. « Que voulait-il en faire, la moralité ? Ou s’attendait-il à ce que je lui dise de sanctionner Aleix ? C’est à lui de décider. » Suit ensuite la phrase qui n’a pas plu à la Direction de Course : « J’ai dit à Freddie que je ne l’aimais pas, qu’il faisait mal son travail, puis ils m’ont fait sortir parce qu’ils disaient que j’étais en colère. »
Beaucoup de critiques de la part des pilotes MotoGP
Les propos de Johann Zarco ne sont que le dernier chapitre (pour l’instant) d’une série de mécontentements déjà dénoncés par ses autres confrères de la catégorie. Ce week-end seulement, à Jerez, les critiques de la Direction de Course ont afflué, principalement parce qu’elle n’avait même pas envisagé d’arrêter le MotoGP Sprint malgré les nombreux accidents dus aux zones humides le long de la piste, comme l’a souligné Maverick Vinales dans une critique ouverte. avec la Direction de Course.
Ne parlons pas des contacts, dont certains méritent absolument d’être sanctionnés, comme celui de Brad Binder hier qui a fait mettre le score à zéro à Francesco Bagnaia. Un fait dont le champion en titre de MotoGP s’était plaint à juste titre. Même Joan Mir, rappelant son double Long Lap pour un épisode similaire, s’est opposé, à juste titre, à la « non-sanction » (rétrogradation d’un poste) imposée à Marc Marquez après l’avoir visiblement frappé.
Aucune sanction
Nous avons cité deux exemples, mais ce ne sont pas les seuls. Dans les deux courses du week-end, mis à part les glissades dues aux passages sur les zones encore humides présentes tout au long de la journée sur la piste andalouse (un aspect sur lequel l’organisation du circuit devra réfléchir sérieusement), les accidents n’ont pas manqué. . Comme mentionné, ni Binder ni Marquez n’ont été sanctionnés, mais le contact susmentionné entre Zarco et Acosta a également eu la même fin, puis la collision plus évidente entre le Français et Espargaro, enfin aucune conséquence même pour l’accident entre Morbidelli et Miller, provoqué par un entrée trop « optimiste » de l’Italien et qui a conduit au retrait des deux. Cependant, la Direction de Course semble continuer à déplaire à tous les pilotes MotoGP, qui désormais ne cachent plus chaque week-end leurs plaintes sur les choix effectués.
Photo : LCR Honda