« Dans ces conditions, je risque de ne pas finir la course demain. Ça ne peut pas être que les pneus, la moto doit fonctionner quels que soient les pneus. »
La qualification à Mandalika pour Suzuki se termine en photographiant les deux pilotes de la maison Hamamatsu en difficulté évidente dans le nouveau circuit indonésien. Huitième Rins, pas dans une forme optimale bien qu’il ait littéralement poussé sa moto à « feu et flammes » lors de FP4, voire dix-huitième Mir. Le champion du monde espagnol 2020 semble faire face à une véritable impasse sur cette piste, avec une baisse drastique des performances par rapport à ce qui avait été entrevu lors des essais de pré-saison, peut-être en partie due au choix des pneumatiques par Michelin et par de nombreux pilotes évoqués. . .
« Ce fut une journée vraiment difficile -Joane intervient – nous n’avons pas pu trouver les solutions que nous recherchions, j’ai toujours couru à la limite, risquant même souvent de tomber. Nous ne sommes pas en bonne position pour le départ de la course de demain, surtout pour ce circuit. »
Il semblait qu’il manquait de tout l’équilibre, tu risquais beaucoup dans certains virages. Quelles tentatives avez-vous faites pour trouver des solutions à ces problèmes que vous avez rencontrés ?
« C’était une situation difficile, je risquais de tomber à chaque virage. L’équilibre semble inexistant, et quand on essaie de travailler sur quelque chose et que les choses empirent, ce n’est pas une bonne sensation. Cet après-midi, nous devrons essayer de travailler pour identifier le principal problème, c’est peut-être ma configuration, ou mon style de pilotage, nous ne le savons pas encore, mais j’ai une grande confiance qu’avec l’équipe, nous pourrons le comprendre. »
Ces nouveaux pneus Michelin semblent avoir posé problème à plusieurs pilotes, que pouvez-vous y faire ?
« Je ne suis pas sûr que ce soit complètement la faute des pneus, ça pourrait même être le circuit. Au Qatar je me suis plaint du grip mais ici c’est différent, j’ai l’impression de perdre l’avant à chaque virage et je prends beaucoup de risques. »
Avec ces prémisses quelles sont vos attentes dans la course de demain ?
« C’est clair que partir 18e est un gros désavantage, et ce circuit ne permet pas des dépassements faciles. Le problème c’est que Je ne profite pas de la vitesse en virage et je risque souvent de perdre l’avant. Dans ces conditions, je risque de ne pas terminer la course demain. Mais le fait est que cela ne peut pas être uniquement la faute des pneus, le vélo doit fonctionner quels que soient les pneus que vous utilisez. » conclut alors l’Espagnol.