Une performance de champion de Francesco Bagnaia, vainqueur de la course longue de Jerez. Il a tiré le meilleur parti de la chute survenue lors du sprint de samedi. Ce n’était pas facile de résister à un Marc Marquez en grande forme et il a su réagir de la bonne manière lorsque l’octuple champion du monde l’a dépassé. Il voulait gagner pour plusieurs raisons et il l’a fait. Profitant également de la chute de Jorge Martin, il remonte à la deuxième place du classement général.
MotoGP Jerez, Bagnaia retrouve le sourire
Pecco s’est présenté rayonnant aux micros de Sky Sport MotoGP : «La victoire était en grande partie due dès le premier tour, car j’ai réussi à m’en sortir tout de suite. C’était le but. Les dépassements depuis l’extérieur se sont parfaitement déroulés, j’avais des choses à régler depuis le GP de Thaïlande de l’année dernière. Cette course était très belle, mais la course de 2023 était aussi belle et le Mugello 2022 aussi. Il y en a eu beaucoup. C’est définitivement dans le top 5. Je savais que Marc viendrait me chercher, alors j’ai attendu et à cinq tours de l’arrivée j’ai encore poussé. Ça m’a fait beaucoup de plaisir de faire 37.4« .
Dans l’avant-dernier tour, il a établi le temps record et là, il a probablement réussi à gagner les mètres nécessaires pour empêcher Márquez de revenir à l’attaque. Valentino Rossi dès son arrivée au studio il lui dit : «Après aujourd’hui, je te serai redevable à vie. Je ne sais pas si je peux faire quelque chose d’aussi beau que tu l’as fait aujourd’hui« . Pecco a répondu : «A mon avis tu as déjà donné, à mon avis nous sommes égaux« .
Pecco-Ducati : le retour au succès
Le pilote Ducati a ensuite énuméré les moments qu’il a le plus aimé aujourd’hui sur le podium : «Le dépassement par l’extérieur était la meilleure chose, puis j’ai mis la bagarre avec Marc et en troisième le meilleur tour à la fin« .
La chute de Martin a été importante pour sa course et il a expliqué pourquoi : «Quand Jorge est tombé, j’ai commencé à attaquer un peu plus et j’ai immédiatement amélioré mes temps. Avec lui devant, j’avais un peu de mal à bien tracer mes trajectoires, car la pression du pneu avant devenait élevée. Quand il a glissé, je me suis senti mieux et j’ai pu devancer Bezzecchi. Jusqu’à une seconde à une seconde et demie, il était important d’allonger. Puis j’ai vu que Marc passait, j’ai essayé de garder le même rythme même si je savais que j’avais quelque chose en plus, mais à ce stade, ça n’aurait pas été utile.« .
Photo : Ducati Corse