Marco Bezzecchi à Spielberg cherche la rédemption après l’accident inattendu de la course à Silverstone. Au Red Bull Ring, il a gagné à la fois en Moto3 et en Moto2, il aimerait donc faire un brelan en MotoGP. Il y a du potentiel pour être un grand protagoniste du week-end, ce sera à lui d’en profiter pour remonter sur le podium.
MotoGP, Bezzecchi veut obtenir des résultats en Autriche
Le coureur romagnol est surexcité pour ce week-end à Spielberg, il veut oublier le faux pas qu’il a commis en Angleterre : «A Silverstone, j’avais été rapide tout le week-end, puis malheureusement j’ai fait une erreur dimanche. C’était dommage car la vitesse était là et j’avais confiance en la moto. Je ne peux pas dire que ce n’était pas un week-end positif. J’ai hâte de reprendre le vélo, j’aime beaucoup cette piste et j’espère qu’il fera beau“.
Bezzecchi a expliqué la raison pour laquelle il aime beaucoup le Red Bull Ring : «C’est un circuit particulier. De l’extérieur, ça a l’air simple, mais ce n’est pas à cause des différentes pentes et des gros freinages. J’aime freiner fort, surtout avec notre vélo, car c’est un point fort de Ducati“.
L’avenir et la formation avec Bagnaia
Il est inévitable de parler de son avenir, étant donné qu’il n’est pas clair s’il courra avec l’équipe VR46 ou avec l’équipe Pramac en 2024 : « Mon plan A est de rester dans l’équipe VR46 avec un traitement officiel, la direction travaille dur pour y parvenir et pour trouver la meilleure solution pour moi. Je pense qu’à Barcelone, je pourrai communiquer la décision précise. Nous travaillons pour régler tous les détails, je ne sais pas encore ce que je vais faire“.
Bezzecchi a également confié à quel point il est important de s’entraîner avec Pecco Bagnaia, son ami et adversaire : «On se pousse, évidemment ce n’est pas facile de maintenir la relation quand on s’efforce d’atteindre le même objectif. Cette année, je suis serein, car le championnat n’est pas mon objectif principal. Bien sûr, j’essaierai si je suis proche à la fin. Pourtant j’essaie de copier tout ce qu’il fait, d’apprendre, et je lui demande tout ce qui me passe par la tête. Ensuite, les week-ends de course, je regarde ses données et celles des autres pilotes Ducati ».
Photo : Mooney VR46 Racing Team