Marco a fêté sa 6ème place aux qualifications avec son « boss » : « s’il termine dans le top 10 demain, ce sera fantastique, mais je ne sais pas à quoi m’attendre »
A Portimao, les Ducati de Bastianini et Bagnaia devaient être en première position, à la place il y aura celle de Bezzecchi. Le pilote de l’équipe VR46 partira de la deuxième ligne et c’est un beau cadeau pour son « patron » Valentino Rossi, qui visite le garage pour la première fois. Marco n’a pas fait ses preuves sur le mouillé, mais surtout dans les 15 minutes décisives des qualifications, les premières au cours desquelles les pilotes ont pu rouler en pneus slicks le week-end de Portimao.
« Je savais que je pouvais être rapide dans des conditions humides car j’ai toujours été rapide dans les autres classes, même si je ne savais pas à quel point. LALa 6ème place est plus que ce à quoi je m’attendais. Je ne sais pas pourquoi c’est si compétitif, peut-être parce que dans ces conditions il faut prendre des risques et je suis doué pour ça” Bez plaisante.
Le fait d’avoir le « patron » à vos côtés vous a-t-il aidé ?
« C’est toujours agréable d’avoir Vale, il a passé beaucoup de temps avec nous et est même allé au bord de la piste pour nous voir rouler. Lorsqu’il se promène dans le paddock, il doit se déguiser en voleur, mais il est détendu dans le garage. Il m’a dit que je vais bien, même si parfois je prends trop de risques, et il a raison. C’est cool de l’avoir, il a une façon très particulière d’expliquer les choses”.
Était-ce une journée complètement positive?
« Je suis vraiment heureux aujourd’hui. J’y étais déjà ce matin, avant la chute, mais j’ai encore du mal à trouver la limite sur le mouillé et je suis entré un peu trop vite dans les virages. C’était une erreur plus grave qu’hier car il n’y avait pas besoin de pousser si fort, il n’y en avait pas besoin, j’en voulais plus et je suis allé au sol. Je prends ça comme une leçon pour l’avenir ».
Vous n’avez encore jamais débuté en MotoGP.
« Tout d’abord, cela signifie que je devrai prendre un bon départ, ce qui ne m’est jamais venu en course. PAller de l’avant permet d’éviter d’être dans le pétrin, mais il faudra bien travailler demain matin pour avoir un bon rythme. Sinon c’est facile de repartir tôt, dans les premiers tours ils sont tous très compétitifs ».
Avez-vous un objectif dans la tête ?
« Je ne sais toujours pas à quoi m’attendre, on a fait un petit tour sur le sec, ça va être dur encore demain matin de comprendre ce que je peux faire sur la distance. Au final, mon objectif est toujours le même, essayer de ramener des points et d’acquérir de l’expérience. Les pistes où j’ai réussi à avoir un bon rythme étaient celles où on a pu beaucoup travailler, avoir peu d’expérience c’est plus compliqué. Cette piste, en regardant les données de l’année dernière, ne semble pas porter trop de pneus, vous pouvez donc attaquer du début à la fin. Je peux essayer d’être rapide « .
Disons-le ainsi : demain soir tu seras heureux si…
« Finir en 10 serait fantastique, du 10e au 15e très bon, moins de 15e… essayons de ne rien jeter”
Les pneus sont-ils une grande inconnue ?
« En regardant les données de course de l’année dernière, le choix le plus sûr serait la moyenne arrière. Le soft déjà aujourd’hui, après quelques tours, avait un recul. Pour l’avant ça va beaucoup dépendre des températures, si elles sont basses le soft c’est le mieux mais ça bouge beaucoup. Nous devrons attendre l’échauffement et ensuite décider”.