La course de sprint de Pecco Bagnaia à Jerez s’est terminée au troisième tour. Le contact avec Brad Binder dans le virage 1 a été fatal. Le champion en titre de MotoGP chute et abandonne. 0 point, il compte désormais -43 de retard sur Jorge Martin : leader du classement général et vainqueur du jour. Demain, il tentera de se racheter dans la course longue, les essais libres ont montré que son rythme est bon et qu’il peut être un protagoniste. Gagner serait l’idéal.
MotoGP Jerez, la colère de Bagnaia après le Sprint
Pecco s’est exprimé sur Sky Sport MotoGP pour parler de l’accident avec Binder : «Je vais vous raconter comment cela s’est réellement produit. Le sang de Binder s’est écoulé lorsque Marquez l’a dépassé au virage 9, l’assommant un peu. Dans le dernier virage, il s’est jeté au-delà des limites, risquant de les faire tomber tous les deux. Pas content de 1, il a décidé de passer le trottoir pour en doubler deux et je me suis retrouvé au milieu« .
Le pilote officiel Ducati estime que certains collègues devraient se calmer : «Il semble que les courses de sprint conduisent les pilotes à perdre la tête dans certaines situations. Ils font des choses… Ils changent de direction sans aucun sens. Parfois, vous pouvez exploiter cette chose, en profitant des erreurs des autres pour surmonter, mais d’autres fois, vous restez au milieu et ces choses vous arrivent. Je pense qu’on peut réussir dans la course sprint même en utilisant la même stratégie que dans la course longue, sans commettre certaines erreurs. Le dépassement de Márquez par Binder dans le dernier virage n’a eu aucun sens, puis il a perdu trois positions. Il n’en avait pas besoin. C’est vrai que Martin a pris la tête, mais ensuite le rythme était lent. Cela ne servait à rien« .
Les regrets de Pecco
Malgré la chute provoquée par Binder, Bagnaia avoue que les sensations avec sa Desmosedici GP24 ont été positives : «En suivant les autres j’ai remarqué que le rythme était lent, c’était facile de les suivre. Demain, la météo sera meilleure, la piste sera sèche et nous ne devrions pas voir plus de zones humides qu’aujourd’hui. Le sentiment était bon, j’étais capable de faire ce que je voulais« .
Pecco a réitéré qu’un changement important avait été apporté à sa Ducati vendredi après-midi : «On a changé un assez gros détail, ça a fait beaucoup de différence« . Le retour à l’ancienne fourchette s’est également confirmé : «Oui, déjà à Austin, j’y suis retourné. Je me sens mieux, ça m’aide à mieux faire tourner le vélo dans les entrées où j’ai besoin d’apporter un peu de vitesse. Le vélo est plus dans la position que j’aime« .
Photo : MotoGP