La grille MotoGP n’est encore une fois pas pleine. Alex Rins, photographié mélancoliquement assis dans son garage lors des derniers essais libres de samedi à Phillip Island, a été contraint de s’arrêter en raison d’une situation inattendue au niveau de sa jambe droite, qui elle-même était encore loin d’être normale. Ce qui inquiète le plus le pilote LCR Honda, c’est la présence constante de douleurs à chaque fois qu’il pilote sa RC-V, ce qui n’est pas tout à fait normal. Rins doit d’abord effectuer un contrôle à Melbourne, puis se rendre chez ses médecins à Madrid, dans le but d’identifier le problème et d’agir en conséquence. L’Espagnol aimerait revenir à la compétition lors du GP de Thaïlande la semaine prochaine, ou au plus tard en Malaisie, mais cela dépendra de la réponse médicale.
Alex Rins, que se passe-t-il ?
« J’ai parlé aux médecins ici et à Madrid, la meilleure décision est de faire une nouvelle radiographie de la jambe. » Alex Rins a commencé ainsi en expliquant la situation actuelle. Aujourd’hui, il s’est rendu à Melbourne pour un scanner afin de comprendre ce qui se passe. « La blessure n’est pas bonne, la douleur est toujours là » Rins a déclaré, tel que rapporté par ses collègues de Motosan. Ainsi, suite aux derniers avis médicaux, le pilote LCR Honda a décidé d’arrêter, à contrecœur mais par besoin forcé de trouver une réponse. « Ce que l’on sait, c’est qu’il n’y a eu aucun déplacement au niveau de la fracture ni dans la zone de la blessure » Continua Rins. Comme mentionné, après les contrôles en Australie, il attend également d’en savoir plus auprès des médecins espagnols, ceux qui ont suivi de près l’évolution de sa blessure.
« Je ne peux pas continuer l’anesthésie »
Une étrange douleur persistante qui ne lâche rien, ni Rins ni les médecins ne peuvent l’expliquer. « On ne comprend pas d’où vient cette grosse douleur latérale, au niveau du péroné » » a déclaré le chauffeur n°42. Il y a plus d’hypothèses : « Ça peut être une petite hernie, ou ça peut venir du tibia, que je tord un peu quand je me plie. Nous devons comprendre si cela vient d’un côté ou de l’autre. Dans le cas du tibia, « Ce serait le pire des cas, comme me l’a dit le Dr Charte. » Alex Rins ne cache pas son inquiétude et ne peut pas continuer à prendre des analgésiques. « J’ai couru Mandalika sous anesthésie dans la zone blessée, mais cela n’a duré que 10 à 13 tours. Mais je ne peux pas continuer à courir comme ça, la zone pourrait s’enflammer ou je pourrais aggraver la blessure. » L’espoir, tant de Rins que de LCR, est que le problème ne soit pas trop grave.
Photo : motogp.com