« Aujourd’hui j’étais l’un des plus rapides en piste et la moto a gagné en vitesse », Vinales : « J’ai essayé de comprendre Aprilia, mais c’est compliqué. J’en suis au même point que l’année dernière »
Celle vue à Losail est une superbe Aprilia. Oui, car Aleix Espargarò a offert à la Maison de Noale un dimanche plein de sourires et de satisfactions avec une quatrième place à encadrer. Dommage qu’il n’ait pas réussi à combler ce deuxième écart qui le séparait de son frère Pol en finale, car si ce n’était pas le podium.
Le bilan est évidemment positif comme l’indique le numéro 41.
« Cela aurait été formidable de monter sur le podium, mais je suis très excité par le travail accompli – il a commencé – peut-être que j’étais trop conservateur derrière Marc et peut-être qu’à cette occasion j’ai perdu un temps précieux. La vitesse affichée est cependant l’aspect le plus important et je suis fier de ce que toute mon équipe a fait ».
Comment blâmer Aleix…
« Ici au Qatar, nous avons été compétitifs dès le départ, en adoptant la bonne stratégie pour être rapides jusqu’au dernier tour. Être là-haut et se battre avec les meilleurs, c’est vraiment super et cela confirme le travail effectué pendant l’hiver. Personnellement, je ne me suis jamais senti aussi bien avec le vélo que maintenant, à tel point que j’ai même réussi à me battre en duel avec Marc et Mir, trouvant un grand potentiel. Que dire, je m’amuse avec cette RS-GP et le but est de retrouver ces sensations à chaque week-end de course ».
De la part de l’Espagnol, il y a aussi un arrière-plan.
« Pendant l’hiver, j’ai beaucoup étudié Aprilia à travers les vidéos réalisées sur la piste par Baiocco. Nous nous sommes améliorés à différents points de vue, notamment à la sortie des virages ».
Enfin, il y a une pincée de regret pour le podium nuancé.
« J’ai essayé de tout donner en finale avec mon frère Pol. Il n’avait plus de caoutchouc, je voulais l’attaquer au virage 15, mais j’étais à une demi-seconde. » Il me manquait quelques tours pour monter sur le podium, mais ça va ! Je suis content de ce dimanche, surtout d’avoir été l’un des pilotes les plus rapides en piste. Un vote? je dirais 8″.
De l’autre côté du garage Aprilia, il y a aussi la déception de Maverick Vinales.
« Désolé pour ce dimanche – il a commencé – J’espérais pouvoir me battre avec les pilotes les plus rapides, mais je ne me sentais pas bien sur la moto. Après ce GP je pense qu’il est temps de comprendre certaines choses. J’ai essayé de comprendre Aprilia, mais c’est très compliqué. Je n’avais pas le rythme que j’espérais et au final c’était une course compliquée ».
Maverick explique ensuite les difficultés les plus importantes auxquelles il faut faire face.
« Le virage et l’avant sont les plus gros obstacles. Depuis FP1, je perdais l’avant dans chaque virage et nous devons travailler pour apprendre. Au final, cependant, je suis au même endroit où j’étais l’année dernière avec le RS-GP ».