La saison 2022 des Trophées MP Exhaust MES se poursuit, avec l’épilogue joué sur le circuit de Crémone. Plus de 200 pilotes au départ des classes de championnat les plus anciennes d’Italie. Le MES est en effet présent sur la scène de la compétition depuis 1987. C’est un week-end de course qui a présenté aux pilotes toutes les conditions de piste. Du vendredi ensoleillé, le samedi a d’abord été frais puis humide. Asphalte encore humide dimanche matin, pour une journée qui s’est progressivement améliorée, permettant à la plupart des courses de se dérouler sur des surfaces sèches. Des difficultés qui ont maintenu la tension à un niveau élevé pour les courses qui devaient décerner la plupart des titres.
Rampe de lancement
Première classe au départ de la grande finale MotoEstate, la 125/moto4, un mélange entre les véhicules qui ont fait démarrer la plupart des pilotes dans les années 2000 et ceux qui pourraient être la nouvelle porte d’entrée du motocyclisme Federico Trubia, très jeune au lancement pad, qui, grâce à cette catégorie, au cours de l’année a eu l’occasion de se mesurer à des pilotes expérimentés comme Emanuele Magnanelli, premier de la 125 Sp et champion 2022. épilogue de la saison précédée par Trubia et le Supermono de Simone Talamonti et Andrea Raimondi (vainqueur du titre réservé aux monocylindres 4T).
Attaque de course
Puis c’est au tour des Race Attack 600 et 1000, les catégories d’entrée de gamme créées par MotoEstate vers le monde des compétitions, qui comprennent deux courses sprint de 8 tours le dimanche, avec la somme des scores pour définir le podium. C’est le 600 pour ouvrir la danse. Luca Coletto remporte la première manche avec une belle démonstration de force, six dixièmes devant Marco Como, qui a tenté sous le drapeau à damier de se disputer le succès. Plus détaché Alberto Bettella, qui obtient seul la troisième place partielle. En 1000cc, c’est Lorenzo Voch qui s’est adjugé le titre de la catégorie avec la première place dans la première course. Derrière lui, l’un des adversaires qui tout au long de la saison a tenté de lui mettre des bâtons dans les roues, ce Lazzaro Valsecchi, avec qui même dans cet épilogue saisonnier il se bagarrait sous le drapeau à damier, où les deux sont passés séparés par un seul dixième d’une seconde. Applaudissements également pour Gabriele Proietti, troisième des manches et premier des rookies. Alignés à l’attaque de la course, les coureurs nus, une catégorie dans laquelle Nicola Ruggero triomphe, suivis des inoxydables Gelsomino Papa et Emanuele Beraldo.
Ivan Goi le toujours vert
Le week-end de course commence avec la 600 Aperta, où un Ivan Goi toujours vert dicte la loi sur sa piste à domicile. L’ancien champion italien et protagoniste du championnat du monde remporte la course avec 5 secondes d’avance sur un Manuel Rocca de retour, aligné au MotoEstate après une longue blessure pour préparer son retour dans le championnat italien. À la troisième place, Oscar Nunez ferme, mais le plus beau combat est celui entre Giulio Ballella et Michael Ferrari, qui terminent respectivement cinquième et sixième, derrière le bon Giacomo Mora. Giacomo Gioia a géré intelligemment, contrôlant les positions des adversaires dans la course au titre. Il a évité de prendre des risques, gagnant des points pour lui donner le laurier. Crash spectaculaire au départ pour Davide Mortali, l’ancien champion de la catégorie a été le protagoniste d’un high-side, qui a obligé les coureurs à redémarrer. Heureusement, il n’y a pas eu de conséquences graves pour lui.
Afficher 300
La course la plus spectaculaire de la journée est sans aucun doute la classe 300, qui offre aux nombreux spectateurs massés dans les tribunes un spectacle dont ils se souviendront certainement. 7 pilotes, un petit train qui propose des inversions de position à chaque virage. Le duel le plus attendu était celui entre Giacomo Zannoni et Mattia Sorrenti. Le premier, parti du centre du groupe, est impliqué dans un contact lors des premiers virages. Il parvient à rester debout, mais perd du terrain. Un retour furieux commence qui le conduit à revenir sur le groupe composé d’Alfonso Coppola, Sorrenti, Davide Bollani, Niccolò Lisci et Mattia Stringhetti. Au final, il sera quatrième, sans avoir réussi à croiser les bras de Sorrenti, qui s’est régulièrement maintenu dans les trois premières positions. La bagarre qui a défini le podium était belle, avec Lisci également protagoniste jusqu’au dernier tour, puis a terminé large dans les derniers virages. Le premier groupe n’est pas le seul à avoir amusé le public. Derrière, c’était aussi une bagarre, avec un deuxième groupe jouant la position de 8 à 14.
Bartolini est le champion du 1000
Beaucoup attendaient également la classe 1000, où le motif d’intérêt était la présence au départ de Luca Salvadori, qui a défié les pilotes MES sur un Street-fighter V4 SP standard, un supernaked à haute puissance, mais sans aucune couverture aérodynamique. Cependant, ce fut une course divisée en 2 parties, interrompue après 6 tours en raison de l’exposition d’un drapeau rouge dû à la chute du jeune Alessandro Usai. Au départ, le trio composé de Ruggero, Salvadori et Cini a essayé sans pouvoir décoller. De derrière s’est levé l’inoxydable Bartolini, qui dans la selle du GPM a récupéré des positions pour se déplacer derrière les marches. Puis l’arrêt et le nouveau départ, avec seulement 5 tours à parcourir. Salvadori a réussi à donner le coup d’envoi dès les premiers virages, prenant l’avantage sur Bartolini, qui a tenté de résister après environ une seconde et demie de retard. Puis, avec deux tours à faire, le pilote expert d’Emilia a glissé, quittant ainsi le concours. Derrière lui, Alberto Gini et Nicola Ruggero fermaient le podium dans l’ordre après leur avoir cédé pour une bonne raison. Malgré la chute, Bartolini peut encore fêter le titre de champion de la catégorie.
grand final
La journée s’est terminée par les deux manches Race Attack. Marco Como, seulement un dixième d’avance dans la course 1, rattrape Coletto, va remporter la manche avec 1 seconde et deux d’avance. Alberto Bettella est monté sur la troisième marche du podium, répétant ainsi le résultat de la première manche. Grâce à ce résultat, Marco Como est sacré champion de 2022. Dans Race Attack 1000, la course 2 est le terrain de conquête de Lazzaro Valsecchi, bien décidé à prendre sa revanche sur Lorenzo Voch qui termine deuxième. Juste derrière Niccolò Pellegrinelli.